Des points de vue, des idées, parfois des coups de gueule — toujours sincères.
Sur ce blog, j’explore ce qui me questionne, me passionne ou m’irrite : société, culture, médias, ville, futur… rien de1…
figé, tout évolue.
J’écris pour comprendre, pour partager, pour élargir mes horizons — et peut-être les vôtres.
Pas de ligne éditoriale rigide : juste une envie constante d’apprendre, de confronter les idées, et de faire vivre l’écriture au présent.
Sous couvert de « responsabilité budgétaire », le gouvernement prépare une nouvelle cure d’austérité qui frappera, une fois de plus, les mêmes : classes populaires, malades, retraités, fonctionnaires. Derrière les milliards d’économies annoncés, c’est une politique de classe qui s’assume, au détriment de la dignité et des vies humaines.
Alors que le monde s’embrase, Genève incarne le fantôme d’un ordre qu’on a méthodiquement assassiné. Capitale déchue du multilatéralisme, elle regarde mourir le droit international dans l’indifférence générale. À force de trahisons diplomatiques, c’est notre humanité elle-même qu’on déserte.
Ce matin, tous les médias agitent le chiffon vert de la transition écologique. Mais derrière les grands mots, les chiffres piquent : baisse des investissements, aides rabotées, objectifs climatiques enterrés sous des arbitrages budgétaires cyniques. Le climat peut bien attendre : la rigueur, elle, n’a jamais été aussi urgente.
Sous prétexte de « simplifier » la vie des agriculteurs, la loi Duplomb signe une capitulation en règle devant les lobbies de l’agro-industrie. Pesticides tueurs d’abeilles, haies sacrifiées, méga-bassines sanctuarisées : le Parlement laboure à reculons, au détriment de la biodiversité, de la santé publique… et de la démocratie.
Derrière les promesses de l’intelligence artificielle se cache une menace silencieuse : celle de l’atrophie intellectuelle. À force de déléguer la pensée, la créativité humaine se dilue. Et si, en confiant nos idées à la machine, nous étions en train de tarir la source même de notre culture ?
Crise de recrutement, profs épuisés, élèves sans cours pendant des mois… L’école française vacille. Derrière les discours rassurants, la réalité est brutale : l’Éducation nationale s’enfonce dans une pénurie structurelle qui menace l’avenir d’une génération entière. Et l’État regarde ailleurs.
À l’ombre des Jeux olympiques, Paris a englouti 1,4 milliard d’euros pour rendre la Seine baignable. Mais entre seuils bactériens dépassés, reports d’épreuves et communication bien huilée, la promesse d’un fleuve purifié laisse un arrière-goût de greenwashing. Derrière l’image, l’eau reste trouble.