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Entre le printemps, saison du germe, et l’automne, saison de la rentrée, l’été semble la saison des comptes rendus. Après avoir présenté un spectacle magnifique la semaine dernière, je vais vous parler, aujourd’hui, d’un livre dont la proximité est étrange avec la crise que nous vivons aujourd’hui.
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Je voudrais revenir au thème que j’ai abordé la semaine dernière, en en corrigeant un peu la portée et le thème. Cette inhumanité, que j’imputais au discours et aux représentations du président de la République, est, réalité, plus large : c’est une caractéristique de toute la société dans laquelle nous vivons.
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Depuis longtemps, je sentais qu’au-delà des désaccords politiques, quelque chose n’allait pas avec le président de la République. Je crois avoir compris de quoi il s’agit : notre président de la République est inhumain.
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Le mot « passe » est omniprésent dans l’espace public. Depuis que le pouvoir a imaginé le projet de « passe sanitaire », on ne parle que de cela. Mais peut-être faudrait-il s’interroger sur les multiples significations de ce terme. C’est ce que nous allons tenter ici.
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En grec ancien, « atiktè » signifie « ce qui n’est pas trempé », pour désigner l’airain. Par extension, le mot veut dire : « dur », « inflexible », « intraitable », comme dans "Œdipe Roi" de Sophocle. C’est ainsi que la pièce d’A. Foix se situe à l’articulation de la psychanalyse, de l’histoire de la Palestine et du politique.
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Le 12 juillet 2021, le président de la République a prononcé un discours. Ma première intention était de ne pas y prêter plus d’attention qu’aux autres, mais, finalement, il peut être important de bien le lire, afin d’en faire apparaître les significations.
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Je crois l’avoir déjà dit, mais, sinon, peu importe, j’habite Avignon. C’est important pour la suite de l’histoire. En effet, j’ai été confronté récemment à une mésaventure qui illustre ce que notre société est en train de devenir : une société de surveillance.
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Il est temps, à présent, de tirer les enseignements du second tour des élections régionales et départementales, qui s’est déroulé dimanche dernier.
Compte tenu de l’importance de l’abstention, sans doute s’agit-il, essentiellement, d’imaginer une autre façon de faire de la politique, une autre façon de proposer des engagements.
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Partout, aujourd’hui, l’État est en crise. Sans doute est-ce le moment d’engager une réflexion approfondie sur ce qu’est l’État aujourd’hui, sur ce qu’il est devenu et sur ce qui justifie encore pleinement son existence.
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En décidant le retrait de la France du Mali, le président Macron a assumé l’échec de la politique française dans ce pays, comme, sans doute, dans l’ensemble des anciennes colonies françaises.