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La pandémie bouscule les identités politiques, les discours, les appels. Mais aussi elle semble occulter la mémoire.
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Parmi les interrogations et les remises en question sur les politiques de santé suscitées par la pandémie du Covid-19, sans dote importe-t-il de saisir l’occasion de ces réflexions pour repenser une véritable économie politique de la santé, dont on tentera ici d’esquisser quelques traits.
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Ne nous trompons pas : la psychanalyse est une science politique. Elle est une science politique à la fois parce qu’elle élabore les concepts permettant de penser l’identité et parce qu’elle pense la relation du sujet à la loi. C’est pourquoi il est intéressant de mettre en œuvre les concepts et les méthodes de la psychanalyse pour penser la crise contemporaine liée au Covid-19.
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Ne nous leurrons pas : en cette période où s’engage la période qui va nous mener jusqu’à la prochaine élection présidentielle, on a l’impression qu’il ne reste plus, dans ce pays, que deux partis, ou deux candidats, susceptibles de parvenir au second tour de l’élection, le président de la République sortant, E. Macron, et la candidate du Rassemblement national, M. Le Pen.
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La récente condamnation de Nicolas Sarkozy pour corruption par le Tribunal correctionnel de Paris et les commentaires qu’elle a suscités engagent à réfléchir aux relations entre justice et politique et à la signification de la nécessité de leur articulation
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Nous sommes exposés à une dernière mutation du virus Covid-19, qui était, en quelque sorte, au moins en partie, imprévisible : la folie.
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Ce qui frappe, dans le débat qui s’est engagé ces temps-ci autour de la demande de la ministre de l’Enseignement supérieur d’une étude sur « l’islamo-gauchisme », c’est, surtout, la médiocrité de cette initiative et de la discussion qui s’engage autour d’elle, qui, en réalité, est une sorte de symptôme de la médiocrité du débat public contemporain.
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Comme souvent, dans cette chronique, cela commence par un incident de la vie quotidienne. L’ouvre-porte de l’immeuble dans lequel j’habite est en panne depuis quelques jours. Un voisin, âgé, nous appelle au téléphone pour nous demander si nous le savons et si nous pouvons appeler le gardien pour qu’il prenne contact avec le syndic, afin que l’entreprise qui s’en occupe soit avertie.
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Comme souvent, dans cette chronique, cela commence par un incident de la vie quotidienne. L’ouvre-porte de l’immeuble dans lequel j’habite est en panne depuis quelques jours. Un voisin, âgé, nous appelle au téléphone pour nous demander si nous le savons et si nous pouvons appeler le gardien pour qu’il prenne contact avec le gardien, afin que l’entreprise qui s’en occupe soit avertie.
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Sans doute importe-t-il, dans une forme d’urgence, de mettre en œuvre ce que Louis Althusser avait appelé une « coupure épistémologique » dans notre manière de penser le politique.