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L'entrepreneur Manoel Mariano de Sousa Filho, accusé d'avoir tué par balle son père, en décembre 2017, écroué jusqu'en octobre 2019, est candidat en novembre 2020 à une mairie au Maranhão face à un de ses frères, le député Rigo Teles, dont la campagne est soutenue par un autre frère, Pedro Alberto Teles de Sousa, accusé de l'homicide, en 1998, d'un paysan du mouvement sans terre (MST).
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Le Palácio do Planalto, où officie Bolsonaro, a demandé à l'administration centrale des ports des Etats de Bahia - dont le premier actionnaire est l'Etat fédéral -, de São Paulo et de Rio de Janeiro, un don à des programmes sociaux, coordonnés par le premier ministre et dirigés par un conseil piloté par Michelle Bolsonaro.
Cette demande violerait l'article 37 de la Constitution.
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Dans les reculées terres indigènes Tumucumaque, dans l'est du Pará, l'orpaillage illégal est déjà une menace. Une large zone d'exploitation a été découverte il y a quelques semaines et sème la panique parmi les communautés habituées à suivre à distance l'avancée des crimes environnementaux, ailleurs au Brésil.
Traduction, manuelle, d'un reportage de The Intercept Brasil (TIB).
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Pour le vice-président de la république, le général Hamilton Mourão, le colonel et tortionnaire Carlos Alberto Brilhante Ustra (1932/2015), qui commandait la torture pendant la dictature - entre x horreurs, il mettait des rats dans les vagins des suppliciées - «respectait les droits de l'homme (..) était un homme d'honneur».
Jânio de Freitas, doyen des journalistes, continue de sonner le tocsin.
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Quatre avions dans un hangar à Santarém et 72 lingots d'or, d'un poids de 44,9 kilogrammes, dans une résidence d'un particulier, saisis dans cet ouest de l'Etat du Pará, le vendredi 9 octobre, par la police fédérale. Qui a lancé ce jour-là l'opération « Ouro Frio », pour lutter contre les mines clandestines et le « réchauffement » de l'or pour lui attribuer une fausse légalité.
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L'étreinte de José Antônio Dias Toffoli, chez lui, le 3 octobre, donnée à Bolsonaro scandalise les Brésiliens de progrès. Mais le journaliste Florestan Fernandes Júnior remonte la ligne du temps, court, de celui qui, conseiller juridique du PT, puis avocat général du gouvernement Lula, avant que ce dernier le nomme à la Cour suprême, avait, à petits pas, pris «un virage radical vers la droite»...
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Le secteur des finances de la plus importante organisation criminelle et de trafic de drogue du pays, le tentaculaire Primeiro Comando da Capital (PCC) a été la cible d'une vaste opération judiciaire, comparable à celles de Lava Jato, menée par la police fédérale et la police civile de São Paulo, le 30 septembre. Treize incarcérations préventives ont eu lieu et 730 millions de reais bloqués.
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Brésilien, le Grupo J&F contrôle le géant agroalimentaire JBS Friboi, transnationale des frères Batista. De 2011 à 2016, depuis la Suisse, Unifleisch, société au propriétaire non connu, a déplacé sur ses comptes 633,9 millions US$, selon le FinCEN, organisme gouvernemental nord-américain de prévention de crimes financiers. L'hebdo brésilien Época a enquêté avec le consortium ICIJ.
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Révélation du quotidien O Estado de São Paulo, le 23/9/20. En 2003, le deuxième fils du PR Bolsonaro, né en 1982 et élu conseiller municipal de Rio de Janeiro depuis le 4/10/2000, a acquis un appartement pour 150.000 R$, payé intégralement en espèces, 30 % moins cher que le prix du marché.
Carlos Bolsonaro exerce son cinquième mandat consécutif.
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Le quotidien O Globo révèle le 23/9 le détail de deux achats d'appartements par un fils de Jair Bolsonaro, en 2011 et 2016, dont un fort pourcentage a été payé en cash. Par ailleurs, Eduardo Bolsonaro a été entendu pendant plus de six heures le 22/9 par la police fédérale dans le cadre d'une enquête de la Cour suprême (STF) sur l'organisation et le financement d'actes antidémocratiques en 2020.