« Dans un discours prononcé devant la Convention citoyenne, Emmanuel Macron a réaffirmé son intention de diviser par deux les sols urbanisables[...] ». Nous étions en juin 2020. Depuis, les lobbyistes ont bien bossé...
De Lyon à Bordeaux en passant par Grenoble ou Strasbourg, les nouveaux maires verts sont pris dans le feu des polémiques à vouloir oser faire de la politique autrement et surtout, mettre en application leur vision en matière d'écologie. La dernière polémique en date, nous vient de Poitiers.
La Convention citoyenne pour le climat avait proposé notamment d’interdire la publicité des produits les plus néfastes pour l’environnement. A l'arrivée, le gouvernement a décidé de limiter cette interdiction aux énergies fossiles qui sont pourtant déjà rarement promues. Ne surtout pas bousculer le monde lobbyiste de multinationales dont notre intérêt à l'écologie n'est le leur....
D'un côté, nous avons les travaux de la future A355 dit GCO, à l'Ouest de Strasbourg, l'exemple criant d'un foutage de gueule d'une politique écologique impulsée par Emmanuel Macron et son gouvernement. De l'autre, Vinci qui tente de nous faire croire que l'entreprise a intégré le modèle écologique dans sa stratégie à répondre aux enjeux climatiques.
La Maison Mimir est un ancien squat légalisé à Strasbourg qui a fêté ses 10 ans en 2020. Lieu de rencontres, mini-concerts, aides et vestiaires pour les sans-abris, ... l'association qui gère les lieux connaît des difficultés liées à la crise sanitaire du covid-19 l'empêchant de fonctionner normalement. Lundi 5 avril, un vide-dressing est organisé.
Dimanche 28 mars 2021, plus de 600 organisations, mais aussi plus de 110 000 personnes partout en France (selon les organisateurs), ont marché pour réclamer une loi Climat et Résilience plus ambitieuse et surtout, plus conforme aux propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat qu'elle est censée retranscrire.
Les réticences et ou objectifs selon chacun varient en fonction de son intérêt ou pas, du calcul "contraintes/bénéfice", etc. Aujourd'hui, même si la société a intégré l'écologie et comprend qu'il y a des urgences, force est de constater que la réalité du terrain est loin des discours d'intention des dirigeants politiques.
Face aux enjeux climatiques il est urgent d'agir contre le réchauffement et la pollution, notamment celle liée au trafic routier. Pour autant, même s'il faille prendre des mesures, celles prises pour interdire progressivement le diesel en ville et plus généralement à terme, ne sont pas équitables. Ainsi, on crée une écologie punitive qui désert la cause.
Depuis quelques jours on reparle de l’écotaxe au travers de l’article 32 de la loi Climat. Les médias nationaux citent souvent l’Alsace comme territoire concerné par ce texte, sauf qu’avec la loi Alsace, la nouvelle Collectivité européenne d’Alsace (CEA) est déjà compétente à mettre en place de telle taxe. Elle prépare son application à l’horizon 2024-2025.
Depuis trois ans, l’exécutif s’attaque aux grandes lois fondatrices, sous couvert de sécurité et de défense des principes républicains. Certain.es s'en inquiètent et le dénoncent. Mais que fait la majorité silencieuse ? Inquiétude pour notre avenir à tous et toutes. Notre pays glisse-t-il vers un autoritarisme libéré ?