La veille du 43ème anniversaire du coup d’état, le président argentin dégringole dans les sondages. Des alliés politiques s’éloignent et beaucoup de ses électeurs regrettent leur choix. Tous les marqueurs économiques sont dans le rouge.
L’illustration discriminatoire émane du Ministère de la Production et du Travail incluse dans une présentation officielle qui a suscité le rejet immédiat dans les réseaux sociaux.
En janvier 1919, au moment même de l’assassinat en Allemagne de Rosa Luxembourg, en Argentine des centaines d’ouvriers étaient massacrés par la police et l’armée tandis que le pogrom anti-juif était perpétré par la « terreur blanche », les milices de la future « Ligue patriotique argentine ».
Son dernier "geste" de rébellion: mourir la veille de Noël, à 91 ans. Anarcho-pacifiste, socialiste libertaire, Osvaldo Bayer laisse un vide incommensurable. Journaliste, historien, défenseur des droits humains, il s’est investi dans la lutte pour les droits des peuples originaires à récupérer ses terres.
Pendant qu’en France l’entreprise Ford refuse le plan de reprise et jette ses salariés de l’usine de Blanquefort au chômage, la justice argentine condamne pour la première fois les membres du personnel hiérarchique de Ford Motors Argentina et les considère comme des "participants nécessaires" à l’enlèvement et la disparition de 24 travailleurs.
Traduction de mon article publié par Nodal, portail latino-américain. "Le mouvement des "gilets jaunes" commencé en France depuis un mois révèle une crise profonde en gestation depuis plusieurs années. Les blocages des ronds-points dans nombreuses villes françaises font référence aux méthodes de lutte utilisées en Amérique latine, en particulier en Argentine."
Quelques jours avant la réunion du G20 à Buenos Aires, la police argentine continue de tuer, attisée par les propos de la Ministre de la Sécurité, Patricia Bullrich. Ce texte de l’ancien juge Carlos Rozanski dénonce avec vigueur l’escalade répressive du gouvernement Macri.
Le premier "Forum de la pensée critique" réunira à Buenos Aires des dirigeants et personnalités populaires du monde entier. La réunion internationale est organisée par le Conseil latino-américain des sciences sociales (CLACSO) et vise à se différencier du G-20 par le débat et en montrant la réalité diversifiée du monde. Participent, entre autres, Dilma Rousseff, José Mujica et Cristina Kirchner.
Le fantôme du « default » plane sur la tête des argentins. L’équipe du président Macri n’arrive pas à contenir l’inflation et l’avance du FMI de 15 milliards de dollars est en train de partir en fumée. La croisade anti-kirchneriste du président Macri utilisant le thème de la corruption ne suffira pas à cacher l’incendie qui se propage dans tout le pays.