Quand je regarde les hommes, les femmes, les jeunes dans le métro, dans le RER, sur le trottoir je me sens humaine et je les aime. Le sourire est prêt à jaillir et je le laisse se répandre. Je me sens pleinement partie prenante de notre société, de notre démocratie, j’ai envie de participer, de défendre nos principes et je le fais avec enthousiasme dans tous mes engagements associatifs.Mais quand j’ai entendu les politiciens[1] qui nous représentent à l’Assemblée, au Sénat, j’ai eu la nausée. Et pour la première fois qu’ils soient à gauche ou à droite de l’hémicycle. Ce ressenti s’est ajouté à ma colère et à mon indignation, mais heureusement ne les a pas remplacées. Mais il me rend triste.
Il y a 26 ans la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) prenait place aux côtés des grands textes fondamentaux des droits humains. Il y a 80 ans, la Charte constitutive du Front populaire de l'enfance portée par Freinet voyait le jour pour une prise en compte de l'enfance par la société et donc par le gouvernement du Front populaire.
La COP21 est sur toutes les lèvres médiatiques, les citoyennes et citoyens se sentent-ils concernés ? Selon certaines études 40 % seulement d'entre eux auraient les savoirs nécessaires sur le climat, les océans,l'économie, l'énergie... bref comment comprendre les enjeux écologiques sans comprendre son milieu ?
Les orages diluviens, les tornades violentes, les inondations meurtrières qui se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche… sont des phénomènes météorologiques de moins en moins exceptionnels.
60 000 visiteurs, des dizaines de quartiers thématiques, de multiples initiatives de citoyens et de citoyennes, l'engagement de la jeunesse... une belle réussite de participation démocratique.
Fin août, c’est la période des universités, rencontres, journées… d’été.On parle de certaines dans les médias, de très peu en fait. Et lorsqu’un article ou une émission évoque l’une de ces rencontres, c’est pour en pointer les coups d’éclat, les mots maladroits ou les sorties fracassantes.Toutes les autres, même si elles rassemblent des milliers de citoyens et citoyennes motivés pour agir sur la société, changer l’économie, transformer l’éducation, protéger l’environnement… sont ignorées par les médias.
J’emploie « migrateurs », car les oiseaux migrateurs sont respectés, voire protégés. À l’inverse, le terme « migrants » employé en France par les médias et les hommes politiques est idéologique : ce sont des personnes qui viennent s’installer dans un pays en grand nombre et le plus souvent illégalement.