Les Ceméa (Centres d’Entraînement aux Méthodes d’Education Active) sont une association regroupant des militant.e.s sur toute la France métropolitaine et d'Outer-mer et développent des actions en référence à L'Education nouvelle et populaire.
A l'occasion de nos 80 ans, parce que nous sommes un mouvement d'idées, nous souhaitons partager à travers ce blog nos analyses, nos propositions pour construire l'avenir. Celles-ci, s'articulent notamment1…
autour de mots-clés sous forme de nuage qui racontent notre histoire et ses enjeux : "Passeurs", "Adolescents", "Bafa", "Psychiatrie", "Ecrans", "Festivals", "Collectif", "Mixités", "Activités", "École", "International".
Il n’y a pas un jour sans que la chronique de l’actualité ne mette en scène les drames découlant de la traversée des frontières. Celles-ci remettent à l’ordre du jour la question migratoire qui n’a cessé de se poser depuis le début du XXème siècle avec la construction des nations et le partage du monde en zones d’occupation et de domination.
Suite à la publication du Rapport Borloo sur les banlieues, plusieurs associations de jeunesse et d'éducation populaire ont co-signé une lettre ouverte, parue dans je JDD, pour soutenir les propositions sociales et citoyennes dans des contextes particulièrement complexes.
Qu’en est-il aujourd’hui, de la notion d’activité ? Le learning by doing, apprendre par l’action, de John Dewey date de la fin du XIXe siècle, l’idée « d’activité pédagogique » de Rousseau ou de Locke se rendormira cent cinquante ans après la disparition de ses auteurs. Il est de plus en plus difficile, aujourd’hui, de définir l’activité. À se demander si, l’activité ne se subirait pas.
L’accessibilité de la culture pour les publics doit être une rencontre, une réflexion sur la construction de la société. Paul Rondin, directeur délégué du festival d’Avignon revient sur les actions des Ceméa, mouvement d’éducation : l’accueil et l’expérience collective des centres de jeunes permettent de vivre le festival, au-delà de la consommation de spectacle.
Pourquoi favoriser le collectif pendant un apprentissage ? C’est par le groupe que s’opère bien des situations d’apprentissages, c’est volontaire et choisi ; c’est de lui que naît des consensus sur des propositions, des arbitrages sur les règles du vivre ensemble. Le stage est un parti pris des Ceméa qui institue individu et groupe dans une dimension du collectif dont l’objet est de se former.
A Mayotte, le mouvement légitime qui mobilise notre territoire fait suite à de nombreuses autres grèves, manifestations, blocages et fermetures d’établissements. Cette crise est donc profonde et elle peut ouvrir sur des exactions ou violences encore plus grandes envers une partie de la population. Les militants, les salariés et les volontaires des Ceméa s’expriment !
70 ans de combats pour valoriser la psychiatrie sociale et institutionnelle dans un contexte sociétal où les orientations et décisions mises en place laissent place à plus d’inégalités et à des orientations gestionnaires déshumanisantes. Les articles que nous publions sur ce blog apportent des analyses et des réflexions sur l’actualité et les enjeux actuels afin de proposer des pistes d’action.
Tel est le titre de l’ouvrage publié en 1958 aux éditions du Scarabée qui revient sur cette expérience originale initiée par les Ceméa après la 2nde Guerre mondiale. Ouverte en octobre 1947 avec une cinquantaine d’enfants de 3 à 6 ans, cette école propose de travailler à une meilleure connaissance des enfants en assurant des liens étroits entre éducatrices, médecins, psychologues et parents.
Le 4 décembre dernier, la Ministre des Solidarités et de la Santé et le Délégué Interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes ont lancé une démarche d’élaboration visant à proposer prochainement une stratégie nationale de lutte contre cette pauvreté. Dans cette dynamique, les Ceméa et le réseau errance ont été sollicités pour contribuer à ce travail.
Face à la crise structurelle vécue par le champ de la Psychiatrie (baisse des moyens, destructuration de la sectorisation, fragilisation de la pédopsychiatrie, etc.), la Ministre de la santé a souhaité proposer un plan de soutien en 12 points. La lecture de cette proposition nous laisse sans voix !