Ce que beaucoup n’avaient pas compris en avril 2022, c’est que le barrage contre l'extrême droite ne concernait que les personnalités du parti de Marine Lepen, pas son idéologie.
Le 14 novembre dernier, les forces armées maliennes, avec la force de frappe du groupe Wagner et l’appui logistique des armées burkinabée et nigérienne, ont repris sans difficulté Kidal la capitale touarègue du nord du Mali que ses défenseurs avaient déjà quitté devant les moyens déployés par les militaires maliens.
Ce qui gîte dans notre langue française et que beaucoup ne veulent pas regarder et écouter, c’est l’acceptation de la domination du masculin sur le féminin, blottie au cœur de notre grammaire et de notre orthographe
Terrorisme, terroriste, race, résistance, apartheid, colonisation camper, des mots que nous charrions à la pelleteuse dans l’espace public et qui font tournebouler la tête de nos médiocres politiques parce que ces mots simples dans leur énoncé sont lourds de sens, d’interprétations, voire de manipulations.
La souffrance des enfants serait un mal absolu à cause de leur innocence. La limite que nous ne devons pas franchir c’est celle qui justifierait, au nom des enfants massacrés le 7 octobre, la loi du talion sur d’autres enfants.
Alors, on hésite à s’aventurer dans un commentaire de l’évènement qui apparait à nous dans toute son horreur, mais dans sa singularité aussi. Que peut-on dire ou écrire ? A quoi cela sert-il finalement ?
On connait le célèbre aphorisme de Raymond Aron « les hommes font l’histoire mais ils ne savent pas l’histoire qu’ils font ».Nous savons l’histoire que nous devons écrire et nous ne devons pas laisser la plume à l’extrême droite. Les migrations méditerranéennes sont l’occasion de décider de notre destin.
L’image du château de cartes qui s’écroule ou de celle des dominos qui chutent en cascade, est la première image qui vient à l’esprit quand on observe la succession de coups d’Etat en Afrique depuis exactement trois ans.