Il est celui qui remet nos pendules républicaines à l’heure. Il a décidé de remonter et de réajuster celle de la laïcité. C’est qu’il a entendu sonner faux dans le discours du 21 octobre prononcé place de la Sorbonne par le garant des institutions de la 5e République,
Le 18 décembre on célébrait la journée internationale des migrants. Tous ces jeunes fuient simplement le désespoir de ne pas accéder au droit à la citoyenneté, à l’éducation, à la santé, à la culture, à l’eau, à des élections libres et transparentes ou à un environnement sain que leurs dirigeants sont incapables de mettre en oeuvre.
La disparition de Valery Giscard d’Estaing, 94 ans, troisième président de la Ve République de 1974 à 1981, n’a pas soulevé la même émotion que celle de Jacques Chirac décédé un an plus tôt. Ils sont pourtant de la même génération politique.
Il y a un an la détermination à engager la paix avec l’Érythrée et à l’obtenir avait valu au premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, le prestigieux prix Nobel de la Paix. Pourquoi ce choix aujourd’hui par le chef du gouvernement Ethiopien, inverse de celui de 2018 qui l’entraîne vers le risque de crimes de guerre ?
Après avoir désarticulé les libertés publiques, cassé à coup de marteau le droit du travail, abimé le droit d’asile, le voilà qui commence à arracher les pages de la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
A chaque moment de notre histoire apparaissent des personnages dont nous nous craignons qu’ils nous montrent que le progrès n’est pas le sens de l’histoire. Donald Trump fait partie de ces personnages. En janvier, si tout va bien, Trump quittera le devant de la scène mais ce qu’il incarne sera toujours là.
Les islamistes radicaux ont tué 265 personnes sur notre sol depuis 2015. Au-delà des victimes c’est notre modèle de société qu’ils attaquent, ses libertés et nos droits. Notre haut commandement de la République a-t-il la bonne doctrine pour penser la riposte ? Pas sûr
Le ronflant Dupont-Moretti et la baroque Bachelot donnaient un peu de sang neuf à un mandat présidentiel anémié par les crises successives depuis 2017. L'ancien avocat est devenu un poids pour le gouvernement.
Aujourd’hui, chaque noyé en Méditerranée montre les fautes des gouvernements Africains et Européens. La « faute de la République », évoquée par le président Macron à propos de la colonisation, n'a pas beaucoup de sens d'un point de vue ricoeurien et montre surtout la vision que le président de la République a de son mandat. Article que je publie ce mois-ci dans la revue Esprit.
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