Nous attendions une grande avocate courageuse, militante des droits de l’homme et des femmes, ce sera une grande artiste courageuse, militante des droits civiques.
On nous le dit et on nous le répète : la débandade en Afghanistan face aux Talibans n’a pas grand-chose à voir avec ce qui se passe au Sahel. Il n’empêche, le parallèle est fait dans la tête des habitants du Mali, du Burkina et du Niger.
Une ancienne arme de prestige faite de matériaux de récupération, dont le nom désigne aussi les forces spéciales européennes déployées au Sahel : l’imaginaire des militaires est toujours un sujet d’étonnement.
Napoléon 1er coche toutes les cases du bon candidat pour animer les talk-show binaires des télévisions d’information en continu, du miel pour nos chroniqueurs réactionnaires.
Dès son entrée en fonction les médias l’avaient surnommé le couteau suisse du président Macron. La métaphore coutelière ne fonctionne plus, il est aujourd’hui le couteau de Lichtenberg, sans lame qui a perdu son manche.
On nous l’a vendu en Gavroche sauvé du ruisseau. Nous l’avons vu, ministre du budget, en bonneteur du Carrousel du Louvre, faisant la poche à Cosette pour financer Thénardier. Le voilà à la fois Ratapoil qui cogne le manifestant et Gribouille qui attaque la loi sur la liberté de la presse pour protéger les policiers
Paul Ricoeur craignait l’infiltration théologique dans la question du pardon, elle coule à grosses gouttes dans le rapport de Benjamin Stora, elles viennent de l’étage du bureau doré de l’Élysée.