Depuis sa création, il y a 47 ans, Cinéma du réel s’est imposé comme le festival de référence du cinéma documentaire en France. Attentif à la diversité des écritures, des formes et des idées, il rassemble1…
un public large, fidèle, attentif et curieux. Dans une démarche prospective, Cinéma du réel rend compte de la création documentaire contemporaine, de ses évolutions et de ses expérimentations en dialogue avec la mémoire du genre. Découvreur de jeunes talents, Cinéma du réel contribue depuis plus de 40 ans à révéler sur la scène internationale de nombreux réalisateurs et rassemble les cinéastes qui font le cinéma documentaire contemporain en France et à l’étranger.
Hazem arrive en Belgique après un voyage douloureux depuis Gaza. À la même période, Elettra arrive à Bruxelles pour y étudier le film documentaire. Leur rencontre initiale suscite le désir de se comprendre à travers le cinéma. Les images de leur vie détaillent l'aventure de deux mondes se croisant, et se découvrant.
À quoi peut bien ressembler la vie sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, 5 ans après l’abandon du projet d’aéroport ? Ben Russell et Guillaume Cailleau nous font découvrir le quotidien de ces activistes, au rythme paisible de la nature, dans ce long-métrage qui nous rappelle qu’agir pour l’urgence climatique, c’est aussi apprendre à ralentir…
Réfugiés dans une petite maison perdue dans la forêt, Nicolas et Léo tentent de trouver des coordonnées numériques pour décrire le passage du temps. Leurs pensées se transforment en prières informatiques et les meubles se désintègrent dans un ancien univers graphique en 3D.
En 1962, la fin de la guerre entraîne la libération des détenus politiques en France comme en Algérie. Plus de 50 ans après, alors que la bande son a disparu, Raphaël Pillosio part à la recherche de ces femmes afin de redonner une voix à ces images.
On entre dans le film comme on ressort d’un rêve : en ayant l’impression d’avoir, pour un instant, effleuré cette brèche qui sépare nos songes du réel. L’oie et le paysan constituent la toile de fond de ce tableau, interlocuteurs privilégiés d’un questionnement qui résonne en nous comme un tambour : ce monde est-il vivant ou mort ?
Découverte à Cinéma du Réel en 2019 avec Pay-Less Monument, où elle explorait le territoire du New Jersey, Théodora Barat nous invite cette année à sonder la face cachée du nucléarisme étasunien. Plasticienne et cinéaste, elle développe un doctorat en recherche et création, pour lequel elle approfondit la question du nucléaire. Americium est l’un des deux films issus de ce travail.
Alexe Poukine nous entraîne au cœur des pratiques de simulations humaines en milieu médical, où le jeu de rôle se met au service de l’apprentissage de la communication. Les soignantes et soignants s’interrogent sur la capacité à pratiquer leur métier avec humanité dans un système oppressant.
Clémentine Roy est une plasticienne et documentariste vivant entre Berlin et Palerme. Après Carcasse (2017), réalisé avec Gústav Geir Bollason, Arancia Bruciata est son deuxième film. Dans le sud de l’Italie, un collectif de femmes queer réactive de mystérieuses prédictions...
En Martinique un cimetière d’esclavisés a ressurgi. A l’hôpital psychiatrique se formule l’idée d’associer ce dernier à un démarche thérapeutique. Le film entremêle la parole des vivants, le soin des corps, l’empreinte coloniale et le récit des plantes. « Prenons le temps d’écouter les arbres, ils ont des choses à nous dire ».