Depuis sa création, il y a 47 ans, Cinéma du réel s’est imposé comme le festival de référence du cinéma documentaire en France. Attentif à la diversité des écritures, des formes et des idées, il rassemble1…
un public large, fidèle, attentif et curieux. Dans une démarche prospective, Cinéma du réel rend compte de la création documentaire contemporaine, de ses évolutions et de ses expérimentations en dialogue avec la mémoire du genre. Découvreur de jeunes talents, Cinéma du réel contribue depuis plus de 40 ans à révéler sur la scène internationale de nombreux réalisateurs et rassemble les cinéastes qui font le cinéma documentaire contemporain en France et à l’étranger.
« Je suis guetteur d’une histoire qui n’est pas la mienne », disait l'ethnologue Nicole Echard. Le Grand Tout s'articule autour de ce constat, décortique la mémoire familiale et l'héritage colonial. Avec les étudiants de Niamey, Aminatou Echard explore la fabrique du regard.
Médée, figure d’une maternité ébranlée par l’amour et la trahison. C’est à partir de ce mythe que Mathilde Girard nous convie, par la voix singulière de ses personnages, à une exploration des relations intimes et du désir d’enfant. La caméra saisit par fragments la beauté et la violence de ces élans, et révèle par petites touches les fondations politiques et poétiques des relations amoureuses.
Monikondee raconte la tentative de préserver une culture et des traditions face à l’orpaillage et au réchauffement climatique. En suivant un batelier dans son travail, le film nous plonge dans un voyage au long du fleuve Maroni, entre le Suriname et la Guyane française, à la rencontre de différentes communautés.
Après avoir réalisé Maria Schneider, 1983 en 2022, Elisabeth Subrin retrouve Manal Issa, dans une version radicale de l'entretien Cinéma, Cinémas, dans lequel la comédienne, à Beyrouth, répond une nouvelle fois aux questions, cette fois-ci en son nom propre.
Porter le nom le plus commun d’Angleterre, c’est un fardeau que le cinéaste John Smith a transformé en film. Entre documentaire et expérimentation visuelle, il nous invite à réfléchir de façon décalée sur la question de l’identité. What is it like Being John Smith?
Dans Six Knots, Ali Vanderkruyk explore les liens ténus entre les tentatives de réparation des dommages causés aux cultures autochtones par la colonisation et la préservation des cétacés au Canada.
Dans Selegna Sol, Anouk Moyaux, artiste visuelle, nous plonge dans la quotidienneté de Los Angeles avec Gibran, tiraillé entre ses origines mexicaines et sa vie aux Etats-Unis. Le film accompagne en douceur ses questionnements quant à l’identité et l’attachement à une terre.
Dans Lumière de mes yeux, Sophie Bredier retrace le parcours de Mahmoud, un jeune égyptien blessé lors des manifestations du Printemps arabe et venu en France pour recevoir des soins.