La commission nommée par M Macron pour analyser les conséquences de l'accord CETA a rédigé un rapport nettement défavorable demandant sa renégociation sur plusieurs points.
Masquée par le tumulte des manifestations contre la loi travail, cette machine de guerre contre les économies locales et les PME doit néanmoins entrer en application au 21 septembre sauf décision de dernière heure.
Le néolibéralisme libertarien, issu de l'école de Chicago chère à Milton Friedman, développe deux idées forces : Il dénonce la pratique de l'état providence et il promeut l'économie de marché comme seul moteur d'une économie à « libérer ». Rien de doit ralentir l'établissement d'un libre échange universel qu'aucune barrière tarifaire ou non tarifaire ne saurait entraver.
Les situations révolutionnaires se développent de préférence dans des pays dictatoriaux ou dans des démocratie fragilisées et sont souvent suivies de périodes contre-révolutionnaires dans lesquelles l'armée vient parfois rétablir l'ordre.
Dans les démocraties formelles de l'hémisphère Nord ou du continent austral, les choses se présentent différemment.
« Panurge sans aultre chose dire jette en pleine mer son mouton criant et bellant. Tous les aultres moutons crians et bellant en pareille intonation commencerent soy jecter et saulter en mer aprés à la file. La foulle estoit à qui premier y saulteroit aprés leur compaignon. »
Allez, la messe est dite. Ce n'est pas la conclusion des rites de la Pâque chrétienne mais l'achèvement d'un processus qui marque l'avènement officiel du néolibéralisme comme nouvelle religion politique en France, après 70 ans de résistance initialisée par le CNR en 1944.
Elu Président de la 2ème république en 1848 par un large vote populaire, Louis Napoléon Bonaparte prêtait serment devant le parlement : « Je jure de rester respectueux de la république démocratique, une et indivisible, et de remplir tous les engagements que la constitution m'impose »
Ceux qui suivent mon blog, même de temps à autre, ne seront pas étonné de ce titre provoquant plutôt que provocateur, peu compatible avec le spectacle d'un mouvement politique qui n'évoque en rien la brutalité d'un « coup » mené par un quarteron de généraux en retraîte comme l'aurait dit le Général de Gaulle en 1961.
Dans la société dite civile, le débat est permanent avec des kilomètres de déclarations péremptoires sur la nécessité de voter ou au contraire de ne pas voter, pour se prémunir contre la candidate de l'exclusion ou le candidat de l'oligarchie, ou encore contre les deux.
Partie prenante dans ce débat, j'y apporte une réponse qui, pour être désespérée est une ouverture vers l'espoir.
A quelques jours du premier tour, le résultat probable est toujours aussi imprévisible.
Est-ce vraiment aussi important ? Le ou la futur (e) président(e) élu serat-il représentatif du pouvoir
délégué qui sera confié au parlement à l'occasion des législatives et sera-t-il un parlement croupion ou un parlement
citoyen ? Tout dépendra du rapport des forces dès dimanche prochain.
Avec la 6ème république, Mélanchon et Hamon proposent de mettre fin à la royauté institutionnelle que la 5ème a mise en place, taillée à la mesure du général de Gaulle.
Faut-il adapter la république à la personnalité de celui qui la représentera ou à l'inverse choisir au moment de l'élection le représentant qui s'adaptera le mieux à la personnalité de son électorat ?