Au fur et à mesure que la marée enroule son reflux, les monstres apparaissent sur la plage. Le mouvement des Gilets Jaunes est donc parvenu à ce stade. Les insultes antisémites et les menaces de mort que certains d’entre eux ont fait déferler sur Alain Finkielkraut samedi après-midi en apporte la confirmation. (voir la vidéo ci-dessous)
La plupart des partis de gauche ont, en vain, appelé à voter contre la loi sur la laïcité de l’Etat à Genève (lire aussi le précédent blogue). La gauche semble donc avoir perdu son ADN laïque, non seulement à Genève mais aussi en France où maints gauchistes la jugent «bourgeoise». Un signe de plus démontrant que la gauche n’est pas sortie de son état confusionnel.
Le peuple genevois a donné un «oui» incontestable à sa loi sur la laïcité, à 55,1% des suffrages exprimés. C’est un beau jour pour la sauvegarde de la liberté de conscience.[1]Approbation nette. Mais non pas raz-de-marée. Il faut donc que les partisans de la laïcité se penchent sur le seul élément vraiment critiquable de cette loi.
Les couleurs d’un mouvement social et politique en disent beaucoup sur les revendications qui le portent mais aussi sur les ressorts cachés qui le meuvent. Parfois, une couleur dit une chose et son contraire. Il en va ainsi des Gilets-Jaunes qui ont remplacé le rouge comme symbole de la colère.
Le sociologue Luc Rouban vient de publier la première étude qui permet de mieux cerner les caractéristiques sociales et politiques des acteurs de la grave crise que traverse la France.
« Nous sommes le peuple ! » clament les Gilets Jaunes. « Nous sommes le peuple ! » rétorquent les Foulards Rouges. En France, tout le monde il est fâché, tout le monde il est peuple. Et tout le monde, il déteste l’élite.
Dimanche 10 février prochain, les citoyennes et les citoyens genevois diront si la
République et canton doit ou non se doter d’une loi sur la laïcité. Je me permets d’intervenir dans ce débat en tant qu’ancien président du Groupe de Travail sur la laïcité.
Ecrite en langue morte, la « Lettre aux Français » du président Macron ne pouvait que manquer de souffle. Contrairement aux « Soufflaculs» de Nontron (photo), sous-préfecture du Périgord Vert, héros sans culotte de cette fête aussi annuelle que pétaradante[1].
Le gouvernement d’Emmanuel Macron et les casseurs d’extrême-droite camouflés en Gilets Jaunes menacent la démocratie, chacun à sa manière. Essoufflée, la République En Marche du président. Place à la République En Marge.
Soutenues par près de deux millions de pétitionnaires, quatre associations menacent de traîner l’Etat français en justice pour son «inaction» dans la lutte contre le réchauffement climatique. Interview de l’une des initiatrices de cette campagne, Marie Toussaint.
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