En ces temps troublés – mais ce ne sont pas les premiers, d'autres sont en mémoire, fut-elle de papier – qui nécessitent de longues heures de réflexion pour trop de sujets variés, il n'est parfois d'autre issue que de brosser rapidement une esquisse des situations, dans l'espoir qu'on en pourra retenir quelque enseignement.
Des membres de la société civile et des journalistes burundais s'interrogent sur des faits troublants concernant les nombreuses morts consécutives à l'attaque de camps militaires à Bujumbura et Bujumbura rural vendredi.
Pas qu'elle ait besoin d'être défendue la môme. Vraiment pas. Mais bon, rien à faire, ça donne envie de pousser un coup de gueule. Sourire au lèvres. Pas simple, mais faisable.
Il revient sans cesse, sous toutes les plumes, dans toutes les bouches.
Génocide. Au coeur de la région des Grands Lacs, ce n'est pas un mot à employer sans réflexion, vingt-et-un ans après celui des tutsi du Rwanda voisin, mais aussi vingt-deux ans après celui des tutsi burundais et quarante-trois ans après celui des hutu burundais.
1972 : sans aucun doute une date clé, un événement fondateur.