Au fil de l'eau, la remise à disposition d'informations tirées de la presse, des statistiques ou des sites internet russes sur la situation sociale en Russie.
Source, parmi d'autres, de ce blog, l'agence de l'information sociale (ASI) est aussi un acteur du développement associatif et de la transformation sociale, dans une Russie qui en a bien besoin.
La moitié des familles russes déclarent avoir assez d’argent pour la nourriture et les habits, mais non pour acheter des biens durables, comme les équipements ménagers. 14,1 % déclarent pouvoir se nourrir, mais ont des difficultés pour les habits et les charges de logement. 0,7 % ne peuvent faire face aux dépenses d'alimentation. 2,7 % indiquent avoir assez d'argent pour tout ce qui est utile.
Les autorités russes poursuivent une politique de « longévité active », et de développement d'activités sociales et culturelles pour les aînés. Le fort intérêt porté à un restaurant gratuit pour les retraités montre qu'une inquiétude subsiste sur la couverture des besoins les plus élémentaires des personnes âgées.
Faisant suite à la pétition et aux prises de position sur les réseaux sociaux contre la construction dans le kraï de Khabarovsk d'un établissement pour femmes handicapées d'une taille disproportionnée, une table ronde consacrée à ce projet a été organisée par la chambre sociale du kraï. Elle s'est plutôt inscrite dans une logique d'acceptation du débat et de recherche du compromis.
Les associations russes ont certainement contribué et sans doute provoqué la transformation des établissements médico-sociaux hébergeant des personnes âgées ou handicapées, en mobilisant des bénévoles pour rencontrer les résidents. Mode d’emploi de la solidarité et du volontariat.
Une pétition d'associations et de travailleurs sociaux contre la construction de centres d'hébergement de personnes handicapées « à la soviétique » vient défendre la logique d'intégration dans la société et le milieu ordinaire, fondement toujours fragile de la politique du handicap russe depuis dix ans.
Le rapport de l'OMS sur les effets des mesures de lutte contre l’alcoolisme en Russie, positif, comporte aussi des alertes. Elles confirment le risque que la hausse du prix des boissons alcoolisées soit remise en cause après des pressions des producteurs, et notent les progrès à faire par le système de santé russe pour intégrer prévention et soins primaires, et médecine générale et spécialisée.
Un graphique du rapport de l'OMS sur les effets des mesures de lutte contre l’alcoolisme en Russie montre la simultanéité de la baisse de la consommation d'alcool et de l'augmentation de l'espérance de vie. Liés par une relation de cause à effet, ces deux indicateurs s’inscrivent dans une évolution plus large, dont la restauration de la protection sociale et du système de santé.
Le parquet général russe a proposé au gouvernement d’élargir aux infections par le VIH et le virus de l’hépatite C la liste des maladies et handicaps interdisant le recrutement dans ses services. Autant qu’une méconnaissance de ces pathologies, cette proposition révèle la résistance d’une partie de l’appareil d’État à appliquer les engagements pris pour combattre les discriminations.