La pièce de Stanislas Cotton « Mes papas, l’ogre et moi » aborde de front l’adoption et la difficulté que cela entraîne quand les parents adoptants sont homosexuels.
Les mots de Sigrid Carré-Lecoindre, le corps en rythme et en voix de Lena Paugam, s’unissent pour que le silence raconte la complexité du terrorisme intime, d’une histoire d’amour, amoureuse de l’amour.
Mitch Hooper nous raconte l’histoire de Karim. Il a pu aller à Londres, grâce au PSG, avec son frère Khaled et des supporters. Il fait la connaissance Najib qui lui dit : « tu te sens faire un attentat suicide comme ton frère ? ». Karim n’était pas au courant. Khaled ne lui avait rien dit. Pour pas passer pour un con, il a dit : « ouais... pourquoi pas », et le voilà à Paris dans le métro...
« Au-delà d’être une histoire d’amour, c’est l’histoire de l’Amour », nous dit en préambules Isabelle Janier qui, avec « La petite Catherine de Heilbronn » rebaptisée « La promesse », fait une adaptation curieuse pour ceux qui connaissent le texte original.
Un point de vue est un point de vue. Wendy Beckett, pour répondre aux questions qu'elle se pose sur l’adoption, met le narratif dans trois reflets pour sa pièce « Un Espoir ». Elle compose trois personnages : une mère biologique (Harpie), une mère adoptive (Minette) et une adolescente (Diedre), pour déconstruire un puzzle de vie.
Au collège Pierre Curie dit PQ, tout souriait au jeune Chris. Mais depuis son entrée en 6ème, rien ne va plus. Il est harcelé par la très populaire Jade, animatrice à la radio du collège.
Dans la collection domaine étranger, chez Les Solitaires Intempestifs, vient d’être édité « Gem of the Ocean » d’August Wilson* (1945-2005). Ce texte écrit en 2003, est tiré d’une série de dix pièces « The Pittsburgh ». Cycle dramatique qui se déroule de 1904 à 1997. Chaque décennie dépeint l'expérience afro-américaine du XXe siècle.
Pauline Bureau, après s’être mise « hors la loi », met le masque de « la Dame blanche » pour mettre en scène de manière remarquable cet opéra-comique d’Eugène Scribe, adapté de l’œuvre de Walter Scott, sur une musique de François-Adrien Boieldieu dirigée en maître par Julien Leroy.
Tennessee Williams (1911-1983) a voyagé de désir dans ce tramway qui va sur les rails de sa vie. Les personnages de sa pièce incarnent quelques éléments de son existence. Il est issu d’une famille de basse condition, comme Stanley. Il boit comme Blanche et a aussi une peur obsessionnelle de la folie.
Tony Kushner a reçu le Prix Pulitzer de l'Œuvre théâtrale en 1993 pour Le millénaire approche : « C’est l’apanage des grandes œuvres d’être disantes, toujours, de notre présent et de ne pas tarir sous le cumul des ans », nous dit Éric Ruf dans son édito. Cette œuvre, en deux parties, qui fait son entrée au répertoire de la Comédie-Française, a pour titre Angels in America.