Opération nationale de mise en valeur des arts de l’Islam, portant le titre de « Arts de l‘Islam un passé pour un présent » du 20 novembre 2021 au 27 mars 2022, initiée par Jean Castex, Premier ministre pour sensibiliser à l’histoire multiculturelle de la civilisation islamique, une volonté du gouvernement faisant suite à l’assassinat de Samuel Paty
Opération nationale de mise en valeur des arts de l’Islam, portant le titre de « Arts de l‘Islam un passé pour un présent » du 20 novembre 2021 au 27 mars 2022, initiée par Jean Castex, Premier ministre pour sensibiliser à l’histoire multiculturelle de la civilisation islamique, une volonté du gouvernement faisant suite à l’assassinat de Samuel Paty ».
J’ai voulu comprendre le lien ou l‘absence de lien existant entre l‘exposition du MAD rattachée de manière discrète à un large mouvement initié par le Premier ministre Jean Castex.
On peut dire que c’est une exposition-événement à Paris, avec quelques 500 objets, bijoux de la Maison Cartier, chefs-d’œuvre de l’Art islamique, dessins, livres, photographies et documents d’archives, pour retracer l’origine de cet intérêt de la Maison Cartier ainsi que son inspiration concrète pour les motifs orientaux.
Comme le dit wassyla Tamzali : « Dans toutes les familles, il existe des tantes dont l‘originalité signale la liberté. Mais la moquerie, voire l‘opprobre attachés aux‘ vieilles filles’ la pitié condescendante pour les "femmes seules" au sort effectivement difficile, n‘encourageaient guère ce retrait minoritaire. » p 98.
« Aujourd’hui c’est le peuple algérien qui essaie de raconter au peuple français son histoire, comme dans le rêve de Primo Levi, celui-ci ne veut pas l‘entendre ».
Il ne suffit de le vouloir pour que le malentendu ou l‘incompréhension cessent. Il y a un passif trop lourd, trop présent, trop encombrant. Des comptes à rendre, se justifier, expliquer ce qui ne peut s’effacer…Bref un tribunal familial permanent !
La morale de ce conte dit que : « les exilés ne cheminent pas dans la vie en ligne droite, comme les serpents ils cheminent en zig-zag, en détours. Il leur faut souvent muer pour regarder l‘avenir et abandonner leur ancienne peau comme Liya ».
Je me souviens d’une voix chaude, enveloppante, savante disant un texte sur une œuvre, puis cette voix s‘arrêtait net. C’était celle d’Hector Obalk sur Arte ; il faisait découvrir les grandes œuvres de l‘art, donnait quelques clés et laissait sur sa faim. A nous de continuer le parcours, la découverte, le cheminement.