Ce billet est une réaction à celui de Philippe Corcuff : « La diabolisation de Macron comme contribution involontaire à l’extrême droitisation ». Ce n'est pas un « billet contre », mais il à pour ambition de poursuivre la réflexion en y apportant quelques contre-arguments à mes yeux nécessaires.
Le banquier d'affaire et son monde, tout en voracité, sentent que leur époque prend fin. Ils se débattent, comme pris dans des pièges à loups. Leurs châteaux de sables s'effondrent de toutes parts, mais ils s'obstinent, comme des enfants gâtés qu'ils sont, à les entourer de digues dérisoires, refusant l'inéluctable, le soulèvement.
Pour parvenir au pouvoir, sauf à le prendre par la force des milices et des nervis, il faut remporter une élection. Ce qui n'est pas une mince affaire. Et le camp du progrès peut remporter cette victoire.
Quitte à me faire traiter de "guignol" autours d'une bière sur l'excellente chaîne Regards [1], j'affirme qu'Il est grand temps que le camp du progrès social de l'écologie et de l'émancipation commence à désobéir. Désobéir à cette maxime gaulliste, que les commentateurs répètent à l'envi : l'élection présidentielle, c'est la rencontre d'un homme et d'un peuple.
On a un problème majeur avec un employeur. Ça se traduit par une succession de plans de suppressions d'emploi. Cet employeur, GE, réalise une opération de restructuration massive de la filière énergie en Europe. Il ne faut pas qu'on saute d'un sujet à l'autre : aujourd'hui cela concerne renouvelable et Grid, hier les turbines à gaz, sans doute demain Steam.
Quand le premier prétend que le climat va "finir par se refroidir", le second, rejette d'un revers de manche l'hypothèse même d'un moratoire sur le déploiement de la 5G. Il parle de "modèle Amish", de "retour à la lampe à huile".
Ils disent en fait la même chose.