Historien et journaliste indépendant, spécialiste des relations internationales et notamment du Proche-Orient, animateur bénévole de La Chance.
Paris - France
À six semaines des élections où le leader de la droite israélienne tente, pour la cinquième fois en quatre ans, de reprendre le pouvoir, il faut lire son portrait-bilan global que propose l'économiste israélien Jacques Bendelac dans son livre « Les années Netanyahou. Le grand virage d'Israël » paru chez L'Harmattan.
Voici 40 ans, un terrible massacre se déroulait dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila, laissés sans protection par le retrait de la Force multinationale. Si l’identité des tueurs – phalangistes – est connue, la responsabilité d’Israël a longtemps fait débat. Et pourtant les preuves se sont accumulées : Ariel Sharon lui-même avait annoncé son intention d’en finir avec ces « terroristes ».
Contre la censure politique de Twitter, trente personnalités vous appellent à signer la pétition ci-dessous, déjà approuvée par plus de 300 personnes.
Vous la trouverez sur Change.org, à : https://chng.it/GkJwqbnF
Le 2 août, répondant aux appels de Habib Meyer et Éric Ciotti, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a accusé la gauche d'antisémitisme. Son gouvernement ne cesse pourtant de passer des alliances de circonstance avec un parti qui comptait parmi ses fondateurs des Waffen SS « français » et des miliciens. Comment Élisabeth Borne a-t-elle pu cautionner ce spectacle indigne ?
Le 2 août, répondant aux appels de Habib Meyer et Éric Ciotti, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a accusé la gauche d'antisémitisme. Son gouvernement ne cesse pourtant de passer des alliances de circonstance avec un parti qui comptait parmi ses fondateurs des Waffen SS « français » et des miliciens. Comment Élisabeth Borne a-t-elle pu cautionner ce spectacle indigne ?
À ma droite, les censeurs en tous genres du projet de résolution de la NUPES condamnant le régime d'apartheid israélien. À ma gauche, des représentants (autoproclamés) de la cause palestinienne sur Twitter excluant du mouvement de solidarité quiconque n'est pas d'accord avec cette définition. Il ne faut pas se tromper d'ennemis.
Le projet de résolution de résolution de 38 députés condamnant le régime d'apartheid israélien a suscité une levée de boucliers. Sionistes de droite et de gauche ont rivalisé en insultes, injures et menaces: affirmer qu’Israël discrimine les Palestiniens serait antisémite. Mais aucun d'entre eux n’a daigné répondre sur le fond aux arguments des députés. Et pour cause...
Depuis quelques mois, j’ai été victime à plusieurs reprises de la censure de Facebook et de Twitter. Avec, à la clé, un blocage plus ou moins long de mes comptes. Si j’en juge par les échanges sur les réseaux sociaux, je ne suis pas le seul, loin de là, à subir cette Anastasie… américaine.
Tous les signataires de ce texte sont humanistes – et juifs. Juif, chacun l’est bien sûr à sa façon. Mais en la circonstance, croyant ou pas, pratiquant ou pas, sioniste ou pas, ayant ou non développé des relations fortes avec Israël, les différences comptent peu. Le point commun de tous les signataires de ce texte est qu’ils donnent à leur attachement au judaïsme une portée éthique.