Ni « traîtresse pop au service du capital », ni « icône révolutionnaire afro-queer ». Théodora et les femmes noires (artistes), ne sont pas les mules du monde. Elles ne sont pas censées porter le fardeau d'un système qui, en plus de les exploiter, exige d'elles qu'elles soient révolutionnaires dans tous les aspects de leur création.
Par Douce Dibondo
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À l’heure où le fascisme s'assoit sur le trône de la gouvernance mondiale avec Donald Trump et son armée de milliardaires de la tech’, décoloniser le savoir et la science devient encore plus urgent.
Par Douce Dibondo
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Puisque les termes « abolir la police » semblent faire frémir même les plus aguerris à gauche, commençons donc par démanteler les lois liberticides, pour lutter contre les crimes policiers. Au-delà de la suppression des méthodes d’immobilisation, abrogeons le contrôle d’identité.
Il y a comme une odeur suffocante de paradoxe.
On ne jure que par l’effraction de la binarité, des normes et des structures, tout en affirmant que le matérialisme - paradigme débordant l'occidentalisme et la blanchité - est la seule voie de compréhension et d’explication du monde.
La critique du système carcéral et son abolition, semble souvent ne pointer du doigt que les Etats-Unis et leur 2,2 millions de détenu.es pour plus de 5 000 prisons, majoritairement dirigées par des firmes dont le chiffre d'affaires a augmenté de 500% en vingt-ans… Mais qu’en est-il de la France? Je m’interroge sur l’existence ou l'émergence d’un complexe carcéro-industriel en son sein.
Par Douce Dibondo
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Si on connaît bien aujourd'hui le concept de charge mentale, une autre forme de poids reste peu étudiée : la charge raciale, qui s'exerce sur les personnes non-blanches. Surveiller son langage, ses tenues, ses cheveux, de quoi au fil des années, mettre en péril son équilibre mental.
Par Douce Dibondo
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Mettre l'accent sur le corps, le désir, la jouissance sans entrave, la pluralité relationnelle, c'est la porte principale vers notre libération. Qui dit libération sexuelle dit enfermement, privation sexuelle n'est-ce pas ? Sous quel critère sommes nous libéré.es ? Qui valide la réussite de cette condition ? Pourquoi la libération des corps implique-t-elle obligatoirement la sexualité ?