Redonnons au spectacle vivant sa part de rêve en même temps que son rôle politique et social ! Ouvrons-nous à la création et l'interdisciplinarité !
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fil de critiques, billets d'humeur, reportages et points de vue, le quotidien du spectacle vivant est passé au crible, pour tenter d'y démêler ses grandes lignes de tension, et la pertinence de chaque œuvre et de chaque spectacle dans notre monde artistique qui subit aujourd'hui des mutations diverses, aussi bien dans ses esthétiques que dans ses modes de production et ses politiques de financement.
Parmi le gros millier de festivals qui animent l'hexagone durant l'été, on peut choisir entre les grosses machines institutionnelles - qui drainent en masse fonds, publics et stars internationales (comme Aix-en-Provence, Montpellier, Orange, La Roque d'Anthéron) —, les festivals thématiques — comme les festivals consacrés au baroque (Ambronay, Sablé, Sinfonia en Périgord) —, ou les festivals associatifs, qui visent à la mise en valeur d'un lieu - plus ou moins modestes, ceux-ci sont l'essentiel du paysage musical estival français. Naturellement, ces catégories ne sont nullement exclusives ou exhaustives...
Il y a de la feuille au vent, dans cette aventure, la fragilité des formes blanches qui tentent d’échapper au noir tout autour ; il y a le noir de l’encre qui fluidifie de sa circulation de cœur et de sang la page des lois humaines et celles du monde ; il y a des degrés de gris comme les marches d’escaliers géants où l’on grimpe, où l’on saute, où l’on écrit, où l’on tracte, et d’où l’on interpelle la conscience des hommes...