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Édition En chasse-patate derrière le Tour
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Alors que l'Espagne fêtait bruyamment le premier titre de champion du monde de football de son histoire et que l'Inspection générale des finances publiait en fanfare le rapport le plus grotesque de son existence, Lance Armstrong, qu'on a connu plus expansif, s'est fait tout petit pour célébrer son 1.000e anniversaire.
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"Of such moments, she thought, the thing is made that endures." V. Woolf, To the Lighthouse.
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Les lecteurs de Mediapart savent depuis longtemps, grâce au blog de notre cher Claude-Marie Vadrot (Jardinage et environnement au naturel), qu'il existe des rosiers et des framboisiers remontants. Et bien, avec le 97e Tour de France, ils ont découvert qu'il existe également une variété de mimosas tout aussi remontante. C'est à dire qui fleurit deux fois dans l'année.
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On aurait dû s'en douter. Alors que le jeune Français Christophe Lemaître devenait, à la surprise générale, le premier homme blanc à courir le 100 m en moins de 10 secondes (9 sec 98), le sprinteur anglais Mark Cavendish, vexé comme un pou, emportait, vendredi 9 juillet, sa deuxième victoire d'affilée à l'issue de la 6e étape du 97e Tour de France.
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Dites donc, z'avez vu le classement général du 97e Tour de France? Y'aurait pas comme un Anglais à la deuxième place? Ben oui, y'en a un. Geraint Thomas qu'il s'appelle. On l'a même pas entendu venir.
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Eh ben voilà. C'était pas compliqué. Le départ de Cambrai (Nord) laissait entrevoir le pire. Mais non. Les organisateurs ont résisté. La 4e étape du 97e Tour de France qui ralliait, mercredi 7 juillet, une des capitales occidentales de la confiserie (Cambrai, donc) à la capitale mondiale du vin blanc qui pique (Reims, évidemment) a, enfin, donné lieu à une arrivée au sprint fidèle à la tradition.
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Dimanche 4 juillet: chutes à gogo. Lundi 5 juillet: glissades pour qui n'en veut. Mardi 6 juillet: cabrioles à volonté. Ce n'est plus le Tour de France, c'est Luna Park. Gros souci: victime du mal des manèges, le blogueur de la maison Mediapart a raté la queue du Mickey.
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"Cette journée c'était vraiment joli" assène le laconique Fabian Cancellara en roulant les ‘r' à peine sorti du bain d'Arenberg. Joli comme le maillot jaune canari qu'il a sur le dos. "Hier, j'ai donné. Aujourd'hui, je reprends" continue-t-il, plus sentencieux. Joli comme le scénario que le démiurge de Wohlen bei Bern impose aux 188 autres personnages en quête d'auteur.
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S'il n'y a rien à dire sur la belle victoire de Chavanel, ou plutôt si, bravo, il me semble intéressant de revenir sur l'attitude du peloton en fin d'étape. L'histoire du cyclisme s'est construite sur des échappées au long cours, sur des sprints rageurs ou de belles envolées en montagne, mais aussi sur ces coups du sort, chutes, crevaisons, fringales qui ont brisé les rêves de gloire de beaucoup.