Stress, pression. Et parfois suicides... Cette édition s'adresse à tous ceux qui veulent débattre du travail, de ses nouvelles formes d'organisation et des pathologies qu'il peut engendrer. Elle vise
…
à collecter des témoignages, à mettre en avant les travaux des chercheurs sur les conditions de travail et à faire connaître des intiatives intéressantes pour réduire le stress au travail.
Les mots ont du sens. Lorsqu'on ne veut pas changer les choses il suffit de changer les mots ! Le mot "négociation" s'est déplacé vers celui de "dialogue social". Mais du dialogue utile on est passé sans le dire à la causerie futile. Enfin à ce jour, pour la SNCF le Président Macron et son équipe considèrent les propos des cheminots comme des railleries. Il suffirait de négocier !
En cette période ou le service public est mal mené il est bon de remettre à la surface l'avis du Comité Consultatif National d'Ethique qui se concluait ainsi:"« Quelle logique est à l’œuvre, si le succès médical est suivi d’une mort sociale ? »
Oui. A quoi ça sert tout ça, si ce n'est pas destiné au plus grand nombre ?
Le dialogue social s’apparente à des causeries occupationnelles qui tentent de contouner la réalité par des affirmations spécieuses. La fonction publique n'échappe pas à la règle. Le gouvernement ne connait pas la réalité du terrain. Ce n'est pas sa préoccupation. De la SNCF à la Fonction publique c'est une sorte de monarchie jupitérienne qui s'installe.
Par Denis Garnier
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«Isolés, tout à leur distraction, concentrés sur leurs intérêts immédiats, incapables de s'associer pour résister, ces hommes remettent alors leur destinée à un pouvoir immense et tutélaire qui se charge d'assurer leur jouissance et ne cherche qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance. Il ne brise pas les volontés mais il les amollit, il éteint, il hébète.»
« Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité. »
Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946. La SNCF devrait être concernée, mais !
Les TPE/PME sont souvent délaissées par les sciences sociales, humaines et médicales. Or elles sont 96,8% qui comptent entre 0 et 20 salariés. Les employeurs de TPE sont plus de deux millions en France, dont la moitié n’emploient aucun salarié. Doivent-ils pour autant rester en marge de la prévention de la santé au travail ?
La santé au travail se libère progressivement de la seule approche médicale mais son efficacité dépend toujours de la bonne volonté des employeurs. Des plans et des stratégies existent pour que la santé au travail devienne un instrument des politiques publiques. Ces programmes de bonnes intentions vont-ils se traduire en actions financées ? A défaut, des propositions peuvent s’exprimer !
Certains syndicalistes (et autres) ce sont émus de voir le secrétaire général de Force ouvrière rester à la tête de la Confédération alors que soi-disant il aurait été mis en minorité par les militants de l’organisation. Ce ne sont pas des démocrates et je m’en explique.
Tant que la santé au travail sera la subordonnée de l'employeur il n'y aura pas grand chose de possible. Comme « on ne résout pas un problème avec les modes de pensées qui l'ont engendré » (Albert Einstein), et « comme il faut agir en homme de pensée et penser en homme d’action » (Bergson), il est temps de traiter de la complexité de cet enjeu de santé au travail autrement.
Il est un des experts nationaux du dialogue social, de la responsabilité sociale des entreprises et m'interpelle sur mon opposition, pour lui incompréhensible, à la nouvelle instance unique prônée par le gouvernement dans ses ordonnances. Il pense ainsi ébranler mes convictions. mais....