Durant les dernières semaines les associations ont été présentes sur le terrain, elles ont montré qu’avec le service public elles étaient en mesure d’atténuer les effets de la crise et d’être réactives
… par rapport à des problèmes urgents. Mais elles ont assez de l’absence d’écoute face à leurs revendications. Il n’est plus possible, alors que les mesures de soutien à différents secteurs se multiplient, de leur concéder seulement quelques miettes sans rapport avec leur rôle réel. Alors que beaucoup font la preuve de la force inhérente à l’auto-organisation, elles ne sont en effet renvoyées qu’à la générosité, la bonté ou la philanthropie. Il est temps de sortir du XIXe siècle. Il ne s’agit pas de passer des dames patronnesses aux entreprises patronnesses. L’enjeu est ailleurs : il consiste à inventer l’action publique du futur basée sur la co-construction, sur les territoires, entre pouvoirs publics et réseaux citoyens. Plutôt que de faire appel à des experts venus de l’extérieur, ouvrons le débat avec les associations elle-même pour établir le diagnostic de la situation actuelle. Elles sont nombreuses à avoir effectué des analyses approfondies et réuni des données pertinentes, au niveau national, régional ou plus localement. Mutualisons-les. Echangeons dans une perspective constructive pour préciser les voies d’une relance qui soit aussi une contribution à la transition écologique et solidaire. Cette édition fait le pari d’ouvrir un espace public pour tous les acteurs associatifs, élus et chercheurs qui veulent participer à une telle réflexion collective.
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Les associations dans « le monde d’après »

À propos de l'édition
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Édition Les associations dans « le monde d’après »
Vers un observatoire citoyen des investissements à impact social
À l'instar de l'observatoire des libertés associatives créé en 2019 , le Collectif des Associations Citoyennes (CAC) initie la création d'un nouveau commun numérique : l'observatoire citoyen de la marchandisation de l'action associative et des investissements à impact social. -
Édition Les associations dans « le monde d’après »
Quel monde associatif demain?
Troisième défi pour une pleine reconnaissance des associations : la coopération. -
Édition Les associations dans « le monde d’après »
Quel monde associatif demain?
Le second défi pour la peine reconnaissance des associations concerne leurs relations avec l'action publique. -
Édition Les associations dans « le monde d’après »
Quel monde associatif demain?
La pleine reconnaissance des associations suppose de nouvelles dynamiques d’affirmation et de coopération. Pour cela trois défis majeurs sont identifiables. Le premier défi concerne une autre manière d’aborder le financement associatif. -
Édition Les associations dans « le monde d’après »
QUEL MONDE ASSOCIATIF DEMAIN ? Mouvements citoyens et démocratie
Il s’agit à la fois de dépasser les postures surplombantes de certains chercheurs et une forme d’anti-intellectualisme de certains acteurs. Les associations ont une réelle capacité de réaction dans de multiples domaines. Cependant on ne peut que constater leur invisibilisation alors que leur rôle dans la société se constate au quotidien. (JL Laville) – chez votre libraire le 6 mai – Editions ERES -
Édition Les associations dans « le monde d’après »
Engagement associatif, engagement politique... quel avenir en commun ?
Intervention du Collectif des Associations Citoyennes lors des AMFIS d'ETE de La France Insoumise -
Édition Les associations dans « le monde d’après »
Biens communs, contrat social... des lendemains qui déchantent
Le 30 mai dernier paraissait dans le Journal Du Dimanche une tribune signée par Christophe Itier, le Haut-Commissaire à l’Economie Solidaire et Sociale et à l’Innovation Sociale : «Parlons plutôt du monde de maintenant». L’occasion de voir ce que le gouvernement possède comme intention réelle pour «le monde d’après». -
Édition Les associations dans « le monde d’après »
Mobilisation arts et culture contre le Covid 19
Quelles mesures et accompagnement pour faire face à la crise? -
Édition Les associations dans « le monde d’après »
Au Brésil, les associations au cœur d’une réponse solidaire et démocratique au COVID19
Cet article a été écrit à plusieurs mains : Isabelle Hillenkamp est socioéconomiste, chargée de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD-CESSMA); Natália Lobo est agroécologue, elle intervient comme assistante de recherche dans des projets de l’IRD au Brésil et comme technicienne auprès de l’ONG SOF ; Beatriz Schwenck est sociologue, doctorante à l’Unicamp (Brésil).