L’édition participative d’Amnesty International vous invite à découvrir « les personnes en danger » du 10ème Marathon des signatures qui débutera le 3 décembre prochain. Cet évènement mondial1
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appelle chacun d’entre nous à participer, par des gestes simples et efficaces, à la défense de personnes victimes de graves violations de leurs droits. Le 3 décembre, agissez sur www.marathondessignatures.com.
« Moi qui suis sa fille, je souhaite le soutien du reste du monde, de la communauté internationale, parce que nos capacités à nous sont très limitées… »
Filep Karma purge actuellement une peine de quinze ans de prison pour avoir participé à une cérémonie annuelle à l'occasion de laquelle le drapeau de l'indépendance papoue a été hissé. Il était l'une des deux cents personnes à prendre part à cette cérémonie pacifique à Abepura, dans la province papoue, le 1er décembre 2004.
Nul doute qu'en ce 1er décembre 2011, les Papous occidentaux se rassemblent nombreux et sans armes pour assister au lever du drapeau « Etoile du matin » (une étoile blanche sur un fond rouge bordé de bandes bleues et blanches), comme ils le font tous les ans depuis le 1er décembre 1961. C'est à l'issue d'une telle manifestation que Filep Karma a été arrêté et roué de coups le 1er décembre 2004.
«Mais j'aimerais simplement qu'ils me regardent en tant que personne, qu'ils voient celle que je suis aujourd'hui, qu'ils ne jugent pas celle que j'étais et qu'ils ne voient pas la petite fille, mais la femme que je suis devenue».
En juin 1994, Christi Lynn Cheramie, alors âgée de 16 ans, fut condamnée, en Louisiane, à l'emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle, pour avoir plaidé coupable dans le meurtre de la grande tante de son fiancé, culpabilité qu'elle récuse aujourd'hui. Elle a aujourd'hui 33 ans.
Aux États-Unis, une personne âgée de moins de 18 ans ne peut ni voter ni être jurée ni acheter de l'alcool ou des cigarettes mais elle peut être condamnée à mourir en prison.
Depuis 2004, Halil Savda a été arrêté quatre fois, tantôt pour avoir refusé le service militaire, tantôt pour avoir défendu en public des objecteurs de conscience. Halil Savda est sous le coup d'une condamnation à cent jours de prison en vertu de l'article 318 du Code pénal pour avoir participé à une manifestation de soutien à un objecteur de conscience alors emprisonné, Ahmet Aydemir.