Dans les maisons de thé de Chengdu, assis sur des chaises de bambous appuyés aux hauts dossiers, les retraités continuent de siroter leur zhujiangye, le thé local, en jouant au mahjong et en se racontant les derniers ragots du voisinage. Le crissement des cigales dissimulées derrière les bouquets de bambous, le glougloutement de l’eau versée par de vieux serveurs qui manipulent des théières au long bec, les éclats de voix occasionnels d’un air de Chuanju (opéra local) permettent de relativiser la fièvre olympique qui a tellement frappé les 20 000 journalistes cantonés dans la capitale.
La flamme Olympique s'est éteinte cet après-midi. Avant de tourner définitivement la page pékinoise, je voulais revenir sur une athlète qui m'a particulièrement marquée, la reine du Nid d'oiseau. J'ai nommé : Yelena Isinbayeva. La Russe est au sommet du saut à le perche féminin depuis les Jeux Olympiques de 2004 à Athènes où elle avait été championne olympique en sautant 4 m91.
Tous les étrangers qui ont pu se rendre aux Jeux ont eu le droit à cette question de la part des habitants: "Que pensez vous de Pékin?". Face à eux, des visages soucieux: un sourire, un signe d'approbation étaient tout ce qu'ils attendaient.
Un petit bloggeur chinois a peut-être fait vaciller le CIO. Après qu'il ait déniché puis rendu publics des documents officiels chinois prouvant l'âge de la gymnaste chinoise He Kexin, le CIO s'est finalement résigné à ouvrir une enquête. Explications...
Jeux olympiques oblige, chaque média y va de sa propre lecture. Le New-York Times vient de publier sa carte des médailles olympiques depuis 1896 et les JO d'Athènes.
Annoncés mi-juillet, des espaces de protestation avaient été prévus pendant les Jeux Olympiques: trois parcs de la capitale où les manifestants peuvent sur inscription crier librement leur colère et défendre leur cause. Premier bilan mitigé: ces parcs restent vides alors que les inscrits remplissent les commissariats.