Presstalis se déclare en cessation de paiements le 26 mars, la liquidation suivra peu après. Alors que toute la filière menace de s'écrouler, le gouvernement ne lance aucun plan d'urgence et attise la guerre quotidiens - magazines sur la distribution.
Presstalis en règlement judiciaire, arrêt de la publicité, non paiement du solde éditeurs, plan social massif, tout menace de ruine le secteur que Bercy veut rénover mais sans rien changer
L’entreprise de distribution de la presse est maintenue en changeant de statut juridique au prix de 728 suppressions de postes et d’un amendement législatif gelant les transferts d’une messagerie à l’autre. Ce plan, présenté aujourd'hui, consacre la victoire des quotidiens sur les magazines.
Les résistants juifs, morts en déportation, ont été délibérément exclus du mur de la mémoire de la Shoah, inauguré par Emmanuel Macron le 23 janvier. Cette forme de négationnisme repose sur l’idée qu’ils ne seraient pas morts, comme juifs, s’ils n’avaient pas résisté.
Les éditeurs se refusent à refinancer la société de distribution comme Bercy leur demande. L'hypothèse d'une liquidation de l'entreprise fin mars est envisagée avec le lancement d'une nouvelle société qui reste à financer. Le combat se déroule sur le fond du conflit entre Daniel Kretinsky et Xavier Niel.
La présidente des messageries de presse tire les leçons de la nouvelle loi qui, en permettant une alliance entre la presse quotidienne nationale et la presse régionale, condamne son entreprise.
Le Sénat examine une loi sur la distribution de la presse qui ubérise le secteur et interdit le droit de grève. De nombreux titres et publications françaises ne bénéficieront plus du droit d'être distribués. Signe des temps, les parlementaires ne semblent pas comprendre la portée du texte. Les syndicats se préparent à un plan social. Etat des lieux et analyse détaillée des articles litigieux.
Le syndicat du Livre va déclencher, une grève d’avertissement qui va bloquer la distribution des journaux et magazines ce vendredi et ce mercredi 10 avril, jour de la présentation en conseil des ministres d'une loi qu'il dénonce. Les patrons des messageries de presse ne sont pas non plus satisfaits et se plaignent de ne pas être entendus.
Les marchands de presse vont pouvoir, dès cet été, assurer les services postaux, colis et recommandés pour le compte de Colis Privés, une filiale d'Hopps Group qui veut distribuer la presse sur un modèle low cost. Ce projet condamne Presstalis. Le gouvernement n'a pas renoncé à la loi qui privatise le secteur.
Le Premier ministre veut ouvrir le marché de la distribution à un low cost et souhaite, pour cela, démanteler la loi de protection du secteur mise en place à la Libération