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Cohabitent, au monde de l’éducation, trois mondes, dont s’étiole, au fil des exercices gouvernementaux et au détriment massif des positions françaises, le dialogue.Le monde enseignant, le monde de l’enseignant, le monde de l’enseignement.
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Dans son superbe roman de 1960, A Vaca de nariz sutil (La Vache au nez subtil) (1), l'écrivain brésilien Walter Campos de Carvalho décrit la vie d'un ancien combattant dont le plaisir ultime est d'espionner ses contemporains à travers la serrure de la porte de leur chambre.
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Dominique Strauss-Kahn, nous dit-on, est sur le point d’être libéré.L’affaire qui le regarde a consacré de façon à la fois éclatante et consternante l’emprise absolue du devenir individuel sur le devenir politique caractéristique du contemporain.
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Que vaut la dette ?De ce qui est cause de souffrance en soi, l’on peut à bon droit interroger la gravité. La mesure du mal par l’idéation en fait une sorte de création propre, quelque chose qui, au-delà de la dualité en soi-pour soi, est un « à soi ». Si je connais ce dont je souffre, ce dont je souffre se déleste de ce poids de l’étrangeté, de l’adventice, de la sauvagerie qui en fait l’adversité pure.
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Pour Patricia. Courtisan, thuriféraire, encomiaste, révérent, agenouillé, l’ouvrage que Michel Maffesoli consacre à Nicolas Sarkozy (1) ?On le dit, on l’écrit, et l’on a grand tort
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Pour Natacha E.Il n’est pas toujours inutile de retourner en enfance.
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Prétendre que les candidats déclarés ou possibles à l'élection présidentielle 2012 qui ressortissent au camp des "partis de gouvernement" ont des approches analogues de la donne politiquement maniable, du matériau à travailler une fois la victoire remportée, c'est assurément faire fausse route.
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Dans son traité De la Guerre, paru en 1832, l'officier prussien Carl von Clausewitz présentait la guerre comme «la continuation de la politique par d'autres moyens». Il est d'usage de concevoir le terrorisme comme «la continuation de la guerre par d'autres moyens». Qu'est-ce donc que cette réalité si profondément ancrée dans la vie de la Cité et les esprits contemporains, quels traits la définissent ?
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Pour Viviana. Toute pensée du monde se fonde sur la quiétude du donné. Sur le fait impassible qui questionne, en soi, le monde et soi.