Le festival Un Week-end à l’Est a célébré l'Arménie à Paris avec un programme culturel varié, dont une performance marquante du chœur d'État Hover à l'église Saint-Germain-des-Prés. Œuvres classiques occidentales se sont mêlées aux œuvres arméniennes, révélant des compositeurs contemporains et mettant en lumière la richesse musicale arménienne, captivant un public parisien enthousiaste.
« Écrire en arménien occidental aujourd’hui », c'est le nom de la masterclass que donnera l’auteur et poète franco-arménien Krikor Beledian à l’INALCO de Paris ce lundi 25 novembre dans le cadre du festival Un week-end à l’Est, mais c'est aussi, comme on le découvre dans notre interview, tracer le fil conducteur d’une langue que notre monde a fragmentée.
Pendant des années, la photographe documentaire Nazik Armenakyan sillonne les terres intérieures de l’Arménie et part à la rencontre de femmes séropositives, souvent isolées de leur propre communauté. En naît une série de photos intimistes, sans qu’on y voit le visage de ces femmes, qu'elle expose au festival Un week-end à l'Est et sur lesquelles elle nous lève son voile.
À l'approche de l'exposition de deux tapis de la collection « Bold Khndzoresk » dans le cadre du festial Un week-end à l'Est, la commissaire franco-arménienne Nairi Khatchadourian du collectif AHA et l’artiste arménien Davit Kochunts se confient sur leurs efforts d'ancrer la création dans un territoire fragmenté, jusqu'à peu le berceau encore vivant de l'art du tapis en Arménie.
Ciné-concert, performance solo, quartet de jazz avec ses amis : les prestations du violoncelliste érévanais Artyom Manukyan à la prochaine édition du festival Un week-end à l’Est sont aussi diverses que son approche éclectique du violoncelle, dont il nous parle en interview.
En 2009, en visite pour la première fois dans le Haut-Karabagh, la réalisatrice Nora Martirosyan retrouve une république organisée, peuplée d’Arméniens depuis des millénaires, aussi absente de Google Earth qu’ignorée des instances juridiques internationales. Une absurdité, nous confie-t-elle, qui inspirera son premier long-métrage présenté le 22 novembre prochain au Christine Cinéma Club de Paris.
Rima Pipoyan, figure de proue du ballet moderne et de la danse contemporaine en Arménie et marraine de cette édition du festival Un Week-end à l’Est, nous livre un entretien sur son rapport à la danse et sur ses projets, dont sa performance très attendue avec le multi-instrumentiste Hayk Karoyi le samedi 23 novembre à la Maison de la Poésie à Paris.
« Le Getar ne tarira pas, le Getar coulera avec l’émotion de quarante printemps », écrit Aram Pachyan dans un passage de son roman P/F qui sera lu en ouverture du festival Un Week-end à l’Est ce 20 novembre au théâtre de l’Alliance Française pour sa huitième édition consacrée à Erevan en Arménie. Insufflant un second souffle à sa ville qu’il dit ne jamais quitter, Pachyan partage ses réflexions.
Pourquoi attendre 65 ans pour visiter le pays de ses ancêtres ? L'écrivain Emmanuel Carrère s'est rendu pour la première fois en Géorgie. Compte-rendu de cette rencontre lors de la 7e édition du festival "Un Week-end à l'Est" jusqu'au 27 novembre à Paris.
La 7e édition du festival "Un Week-end à l’Est" est lancée ! Ce 21 novembre était projeté en avant-première au cinéma Nouvel Odéon (Paris 6e) le film "Blackbird Blackbird Blackberry" d'Elene Naveriani. L'histoire d'un amour qui surgit et vient chambouler le quotidien d'une femme indépendante. De l'art de porter le sujet de la sexualité à plus de quarante ans à l'écran. La séance affichait complet.