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Peter Henry Emerson est le premier photographe à revendiquer cette position esthétique polémique, précédent Marius de Zayas, August Sander ou Man Ray et son ironique « La Photographie n'est pas l'art ». Le musée d'Orsay expose le premier ainsi que le dernier livre de ce photographe de la fin du XIXe siècle, dont le travail novateur avait pour volonté de s'émanciper des conceptions étriquées et rétrogrades de la photographie victorienne.
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A la marge d'une farce bourgeoise dans la France moisie, où se mèlent, en une harmonieuse et burlesque salade, scandale, fortune, vieille dame, artiste photographe,"amitié particulière", querelle d'avocats, pique-assiette, petit personnel, "hitléro-trotskisme" et homme honorable ("Est-ce que j'ai une tête, etc"), trois notes de lecture à parcourir en sirotant un Monte-Carlo impérial (1 cl de jus de citron, 1 cl de crème de menthe blanche, 2 cl de Gin. Shaker, servir et allonger au champagne).
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Jusqu'au 6 juin, le Jeu de Paume (Paris) consacre une belle rétrospective à Lisette Model, photographe du grotesque. Les plus fétichistes seront comblés : les 120 tirages sont vintages.
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David Guttenfelder, photographe reconnu, sept fois primé par le World Press, l'institution du photojournalisme, a récemment diffusé via son agence, une série d'images qui pourraient contribuer à nous renseigner sur la nature de la rupture entre photographie et image numérique.
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Après l'exposition de l'adjudant Jean-Raphaël Drahi dans le Visa Off de Perpignan en 2008, le musée de l'Armée consacre une exposition à la guerre en Afghanistan. Aujourd'hui, le mélange des genres est assumé. Au côté des "soldats de l'images" de l'ECPAD et du Sirpa, on pourra voir le travail des photographes de l'agence VII, dans l'exposition "L'Afghanistan et nous".
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Il y a vingt ans, le mur de Berlin s'effondrait. A cette occasion, la galerie In camera expose Berlin de Stéphane Duroy. Le photographe a revisité son travail passé, le complétant de vues récentes. Une manière de boucler les recherches commencées en 1979 (publiées en 1986) et d'en finir avec ce qu'il appelle « la tragédie allemande ».
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La fondation HCB expose jusqu'au 20 décembre une rétrospective du photographe allemand August Sander (1876-1964). On pourra y voir une centaine de tirages "vintage" de cette figure de la photographie dont l'œuvre voulait donner à « voir, observer, penser ».
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Eugene Richards est connu pour ses reportages sociaux, en noir et blanc. Agitateur de conscience, il se définit comme « un collecteur d'informations, avec l'espoir que si les informations sont assez pertinentes, elles aident les vrais activistes à faire évoluer les choses. » Exposé à Arles, présent au festival Visa pour l'image de Perpignan en septembre, son travail aura été particulièrement visible cet été. L'occasion de revenir sur un photographe majeur dont le dernier livre, The Blue Room (Phaïdon, 2008), est une vraie surprise. Pour la première fois, ses photographies sont en couleurs.
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Dash Snow, photographe phare avec Ryan McGinley desTiny Vices de Tim Baber et jeune étoile montante du marché de l’art américain, est décédé à New-York en juillet.
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Voici quarante ans, Lucien Clergue, Jean-Maurice Rouquette et Michel Tournier, créaient les Rencontres photographiques d'Arles. Histoire mouvementée, tantôt désespérante et enthousiasmante, au cours de laquelle les Rencontres ont su s'imposer internationalement. La riche programmation de cette année était d'autant plus alléchante, que l'an passé on s'était un peu ennuyé. Une flanerie parmi les soixante-neuf expositions.