Il y a peu de temps encore, la majorité de la population birmane estimait que la « communauté internationale » ne comprenait rien à ses affaires. Le monde extérieur était prié de s'occuper de ce qui le regarde. Au cœur de cet agacement, un dossier : celui des Rohingya. Soutenir la mobilisation contre le coup d'Etat en Birmanie se justifie aussi par l'espoir d'une évolution des mentalités.
Mépris des élections, coup d’État militaire, arrestations politiques : cela, en Birmanie, sonne tristement familier. Au prétexte d’irrégularités électorales non avérées, l’armée a repris la main en Birmanie ce 1er février 2021. Mais l’avait-elle vraiment laissé ?
« J’essayais juste d’avoir une pensée subtile […] Nous vivons dans un monde de délire collectif et j’en suis la victime ». Alain Finkielkraut ne participera plus à l’émission « 24H Pujadas » de la chaîne télévisée LCI. Motif de son éviction : des propos aventureux tenus à l’antenne sur la question du « consentement ». Finkielkraut ou la posture victimaire d’un intellectuel qui n’assume pas ce qu’il dit.
« Je viens d'arriver de Lampedusa, nous avons apporté autant d'eau et de nourriture que possible pour tout le monde à bord. » Et si « tout le monde va bien », les personnes secourues ont besoin « de rejoindre un port libre, de descendre du bateau et de commencer une nouvelle vie. »
Ainsi le sympathisant australien d’extrême-droite qui vient d’assassiner, en Nouvelle-Zélande, une cinquantaine de musulmans au moins serait-il un lecteur de Renaud Camus, théoricien du « Grand Remplacement ».
Si Aung San Suu Kyi et son gouvernement font désormais partie du problème, c’est bien l’armée qui commet les crimes. Et il faut voir combien est confortable, pour son dirigeant Min Aung Hlaing, cette situation qui veut que nous nous focalisions presque tous sur les fautes morales d'une figure morale.