« La lune est portée disparue Les larmes Les luttes sont reportées pour une date ultérieure et puis toutes les fleurs sont mortes Tous les poètes font leurs valises pour l’exil »
Que ces deux expositions si complémentaires et s’intégrant si bien dans le mausolée solennel de la République demeurent pérennes à l’année aurait été une formidable idée.
« L’enfant qu’il était s’était précipité vers son père pour comprendre. “Chacun emporte sa part de mystère en quittant ce monde“, avait doctement déclaré celui-ci avant de refermer la porte de son bureau. »
« D’une fenêtre ouverte s’échappe le son d’un djembé. L’étudiant rennais en week-end chez ses darons s’entraîne ou se défoule torse nu. Mais pour moi, c’est Bois-Caïman et la transe des loas qui s’invitent. »
« En creux interrogation sur les nombreux talents gâchés, ignorés, brutalisés par des institutions scolaires butées, par des stéréotypes sociaux toujours vifs qui n’entendent accorder aucune crédibilité ni potentiel à ceux que d’aucuns nomment des “riens” ».
"Tant de mondes émiettés, de soleils cramés de néant évoquent le réel, les luttes juste ignorées depuis la nuit des temps" (Makenzy Orcel, ‘Balade en noirtotal’)
« Même les chats, perturbés, se sont mis depuis le jour maudit à changer sans préavis la couleur de leur pelage. Certains parfois virent même subito au multicolore. Puis ils redeviennent noirs. Ou bleus. Ils ne sont plus tous gris la nuit, oh non, cela Eddy peut le certifier ! Beaucoup sont bleus. D’un bleu profond. »