Le blog de Frédéric PIC

Personne ne nous fera croire que cette coupe du monde n'est pas essentiellement politique, et accessoirement sportive. Comme tous les quatre ans, un certain nombre de conflits se cristallisent autour de cette compétition. À ce titre, la victoire d'une équipe faisant sienne la promotion du drapeau palestinien rappelant le drame oublié que vit cette nation sans état me parait éminemment souhaitable.

Balançant entre Eros et Thanatos, l'Humanité se croit éternelle alors qu'elle est mortelle comme chacun d'entre ses enfants. Transportée par l'hubris de sa supposée toute-puissance technicienne, elle s'enferre dans le déni de cette réalité et s'embourbe aujourd'hui dans un processus d'auto-destruction inéluctable.

Après avoir fait de la suspension des soignants non vaccinés une décision exclusivement politique, assortie de la menace d'une vulgarité inédite que l'on sait, E.MACRON voudrait aujourd'hui nous faire croire que leur réintégration n'obéirait qu'à des critères médicaux auxquels il pourrait se soumettre. Or ces critères existent, ils sont connus depuis mars 2021 et plébiscitent la réintégration.

l'arroseur arrosé, et je ne m'en félicite pas

Que l'on me comprenne bien, la corrida peut disparaître sans que je m'en désole. Mais il ya tant d'impensé et d'hypocrisie concernant cet îlot de violence et lui seul, qu'il faut bien que l'on dise ce qu'elle veut être : l'image et l'histoire du monde et de l'humanité en fait. La supprimer sous-entend que nous ne voulons rien voir de ce qui nous interpelle de la vie, de la mort et du sexe.

Pour la Xième fois depuis plus de 40 ans que je me refuse à payer ma cotisation à l'ordre des médecins, je viens d'être condamné en Conseil d'État. 3000 euros d'amende. Tandis qu'en procédure civile, l'Ordre sachant qu'il va perdre fait le mort depuis 3 ans, avec la bénédiction du tribunal. Il faudra donc qu'ils viennent, comme d'habitude, me saisir. En toute confraternité, évidemment.

Comme un frémissement sur le front du covid. Des fissures dans le mur de la doxa. O.VERAN et JF.DELFRAISSY avouent, tout en s'exonérant. Des mises en examen commencent à tomber, des députés européens contraignent Pfizer à reconnaître des irrégularités majeures. Les erreurs ou manquements sont d'autant plus malaisés à reconnaître qu'ils sont importants. Qui s'y colle ?

Un président qui décide de tout en piétinant la constitution. Un gouvernement aux ordres, paralysé par la peur de déplaire à l'autocrate et donc incapable de décider de quoi que ce soit. A l'assemblée une macronie arrogante infichue d'admettre sa mise en minorité et se refusant – ce serait déchoir ! – à tout débat constructif : vivement donc la dissolution, et le plus tôt sera le mieux.

Lors de son récent passage à PAU, notre espiègle et primesautier président a pu rappeler à son inconditionnel partenaire quelles étaient les règles d'un partenariat respectant chacune des parties, et l'une d'entre elles de préférence : Image

Nous savons ce qu'il faut faire, et ce qu'il ne faut plus faire. Mais nous restons là, paralysés, impuissants, résignés. Démission volontaire ou subie, paresse assumée – ou pas -, peur de l'inconfort supposé à venir, obéissance inconsciente à un appel animal suicidaire nous invitant à devancer l'appel de notre inéluctable disparition ? Le réveil, en tous cas, sera rude.