Vivre debout ! ...

Pour répondre à la récupération mensongère du meurtre de Philippine et l'appel d'un groupuscule facho sur Clermont, un rassemblement féministe dans l'urgence était organisé ce 3 octobre à Clermont-Ferrand. Nous relatons cet évènement et donnons à voir et entendre ces expressions qui opposent le vrai au faux absolu et manipulateur.

Pour cette énième journée mondiale pour la Paix dans ce monde en guerre, c'est encore pour Gaza que toutes ces personnes solidaires sont dans la rue. Israël massacre et étend ses destructions jour après jour en toute impunité. La France ne bouge pas son petit doigt pour arrêter les massacres ni l'extension de cette guerre de forcenés. La guerre sème et récolte la violence et la haine.

Par la volonté, le courage, la force de Gisèle Pélicot, par le récit de journalistes honnêtes qui rendent compte du méga-procès de Mazan, la vérité de la banalité du mal d'hommes ordinaires éclate enfin... Cette cruauté des destins féminins dans l'univers patriarcal ne peut plus être colmatée, allégée. Il nous faut lâcher la virilité, la force du mâle, le sexe « fort » si démesurément faible.

Contre le refus de Lucie Castets, les manigances et le deal de Macron avec le RN, pour la censure de Barnier, emmené par les organisations politiques de la jeunesse, Clermont a répondu à cette protestation du 7 septembre qui démarre la mobilisation contre ce coup de force anti-démocratique pour poursuivre une politique encore plus à droite toute. Après la Phryge, le bonnet Phrygien ?

Ce climat délétère menace le pays du chaos. Il n'y a plus de solution avec Macron qui a tout bloqué. Il doit partir. Sa démission est urgente et vitale pour enrayer ce chaos qui point tout près. Lucie Castets peut se porter candidate pour l'élection présidentielle qui s'en suivra. Il doit partir et au plus vite pour sortir de l'impasse et conjurer le chaos.

Faut-il donc n'avoir rien à se mettre sous la dent en ce mois d'août, pour passer une journée entière à parler d'Alain Delon ? Ceci dit pour les téloches, je ne sais rien ce qu'en disent les réseaux sociaux. On saura tout sur lui, surtout son côté beauté incandescente avec un égo énorme digne des hautes autorités de l'état d'aujourd'hui et d'hier.

Soulagement qui, pour n'être pas provisoire, doit marquer une rupture avec les politiques précédentes par une pédagogie de l'action, la bataille des idées et des mots résolument offensive qui ne doit rien céder aux idéologies ultra-libérale, raciste et xénophobe.

Prévisible après tant de chaos sur la route de l'unité, après tant de colère et de détestation au tréfonds de notre population laissée pour compte depuis si longtemps, après tant de déceptions transformées en défiance systématique, après tant de medias relayant tout ce qui peut faire peur et agitant le chiffon rouge, après, après... Sauver de la mécanique du pire. Nous en sommes-là.

Ce dimanche matin 23 juin vers 11h devant la place des Salins, une manifestation de femmes et féministes à l'appel du collectif 8 mars toute l'année s'est acheminée place de Jaude toute proche pour dire que les femmes, féministes ou pas sont les dernières à pouvoir voter RN mais Front Populaire sauf à se laisser duper et se retrouver en cas de victoire du RN les premières pénalisées.

Il n'aime pas les étrangers, il en a peur. Entre cette crainte commune de toutes les époques et l'étranger-paria rejeté par tous, porteur de toutes les tares, toutes les menaces et tous les dangers que veut nous imposer l'extrême-droite raciste, il est bien nécessaire d'y regarder de près. La figure de l'étranger comme obsession d'un monde sans diversité excluant l'autre.