Par Georges-André
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Sur les réseaux sociaux et les plateaux télé, pas toujours seulement ceux des télés-poubelles, un débat tente d'être porté au-devant de l'actualité par différentes personnes qui estiment que «Vie sauvée des vieux est vie gâchée des jeunes». Le confinement des vieux serait un choix nécessaire, juste et propre. Il faut choisir disent-ils, maintenant choisir les jeunes plutôt que les vieux ...
Samedi 13 février, devant la mairie de Clermont-Ferrand dans le froid hivernal et glissant une étrange cérémonie symbolique s'est tenue avec un groupe de manifestants tenant des pancartes encore inconnues au nom du Mouvement Constituant Populaire pour une lettre au maire débutant ainsi : « Citoyen, je te parle en frère humain, parce que c’est ton coeur dont j’ai besoin, au-dessus de ta discipline... »
Ce samedi 13 février comme dans bien des lieux en France, une manifestation en musiques a regroupé, une nouvelle fois, professionnels de la culture et teufeurs pour danser, crier et se rappeler au bon souvenir d'une exigence de liberté, de fête et de travail. Sous surveillance policière bien visible, un bel après-midi pour les manifestant.e.s bien habillé.e.s et assoiffé.e.s !
Le rassemblement devant la Préfecture du Puy-de-Dôme ce 4 février dénonce l'aggravation de la crise sociale, l'accroissement de la pauvreté et la précarité. Au-delà de la colère qui monte, les cris de détresse s'amplifient. Les professionnels de la culture au bord de la crise nerfs voient rouge. La montée de l'irréductible colère est palpable. La répression ne l'arrêtera pas.
2 février, jour-anniversaire de l'ordonnance de 45 sur la Justice des mineurs, le collectif Justice des mineurs 63 organise un pique-nique devant le palais de Justice de Clermont. La répression remplace l'éducatif dans un nouveau Code de Justice Pénale des Mineurs. Croyons-nous que la répression des mineurs va les conduire au respect des lois en ignorant ce qui les conduit aux actes délictueux ?
Pour ce 30 janvier, deux manifestations se sont rassemblées à Clermont-Ferrand. Celle des 31 organisations qui ont signé l'appel pour cette action, la défense des libertés publiques, le retrait du projet de « sécurité globale » et celui des décrets sur le fichage des militant·e·s, l'autre des teufeurs qui défileront sous leurs banderoles réclamant le droit de teufer sans entrave.
Sur le campus des Cézeaux (Université Clermont-Auvergne), pour la journée nationale de mobilisation, la FAGE a organisé une demi-journée conviviale et pédagogique pour rompre l'isolement dramatique et mobiliser. Les étudiant.es veulent aller en cours, pas toujours seul devant l'écran, pas pour une journée par semaine, sorte d'os à ronger impossible à assumer côté administration et étudiants.
A 10h place Delille à Clermont-Ferrand, la manifestation organisée par un front uni des principaux syndicats des personnels de l'Education Nationale a dépassé largement le millier de personnes malgré le froid et la crainte de la pandémie. Dans le cortège, les invisibles : infirmières des établissements, assistant.es d'éducation, personnels au service des handicapés et bien d'autres...
Ce 21 janvier, les étudiant.e.s de Clermont-Ferrand ont manifesté leur colère et leur désarroi dans la rue pour des mesures d'urgence et pérennes. La situation de détresse est patente, argumentée par l'enquête de l'UNEF Auvergne.
Ce samedi, un rassemblement mobilisateur à Clermont-Ferrand pour le 30 janvier contre ces lois liberticides à répétition qui tentent d'enfumer avant de s'abattre sur les citoyens a réuni des militants de 14 organisations sous un froid vif : froid dehors, chaud dedans, masques et chaud vêtu.es pour des interventions nombreuses et courtes dont voici quelques échos et extraits.
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