Déjà 9 mois, près de 600 députés et pas moins de 1100 scrutins publics… il est temps de dresser un premier bilan de cette législature. Qui vote quoi ? avec qui ? Et surtout, quelles alliances apparaissent dans ces votes que nos élus se refusent à énoncer ?
Et si la dissolution de l’Assemblée Nationale n’était pas une erreur ? Qu’est ce qu’E. Macron pouvait en attendre, au soir d’une défaite aux Européennes, quand dans le même temps le RN caracolait en tête ? Et s’il avait (presque) tout prévu ? Et si le NFP avait enrayé un plan presque parfait ?
Depuis le premier mandat d’E. Macron, pas moins de 159 personnes se sont succédées sur 74 postes. De ce chaos magmatique où les postes s’échangent, les trajectoires se croisent, les intrigants conspirent, peut-on sortir des tendances, des logiques… voire même du sens ?
Les chiffres sont tombés, près de 100 milliards d’euros ont été versés l’an dernier entre dividendes et rachats d’actions. D’où viennent-ils ? Que rémunèrent-ils ? Leur évolution est-elle cohérente avec celle du pays ?
La bombe a été lâchée. 64 ans. Malgré le cafouillage quant aux objectifs de cette contre-réforme (financer la santé, l’école… ou sauver le régime des retraites), le résultat est là : le gouvernement entend faire des économies en nous obligeant tous à travailler 2 ans de plus. Tous ? pas vraiment…
E. Macron le dit, le répète et l’assume : Uber crée des « emplois », et c’est ce qu’il faut défendre et même encourager. Hélas, c’est faux. D’une part, Uber crée du travail (pas des emplois) et d’autre part il convient de se pencher sur ce que défendre cette forme d’activité implique.
La présidentielle rendait à peine son verdict qu'un institut de sondages nous annonçait déjà le résultat des législatives… soit deux semaines avant tous les autres ! Et quelles projections ! Le président Macron devait bénéficier d’une large majorité et avoir 4 à 5 fois plus de députés que la Gauche. Circulez, il n’y a rien à voir… regardons quand même.
La victoire pourrait être de courte durée pour E. Macron. S’il s’est félicité de réduire à néant les vieux partis (LR, PS), il pourrait s’en mordre les doigts tant la polarisation politique de l’électorat pourrait se retourner contre lui. Tel est le vœu des partis de Gauche (LFI, EELV, PCF, PS…)… un espoir qui semble moins illusoire que ne le dise les instituts de sondage.
Panama Papers, LuxLeaks, Pandora Papers, Football leaks et tant d’autres scandales ont peuplé nos journaux (plus que nos prétoires) au cours de la seule dernière décennie. Dans le même temps, la Commission Européenne supprime des pays de sa liste de paradis fiscaux, tout en prônant une austérité doctrinale sous prétexte de la Dette. Démontons ce paradoxe.
Le président l’a annoncé lors de son discours du 12 juillet : « nous vivons plus longtemps, nous devons travailler plus longtemps ». Cela semblerait presque être du bon sens, pourtant dans cette simple phrase, un mot est particulièrement discutable : le « nous ». Derrière ce « nous » se cache une moyenne qu’il convient de démonter pour en comprendre les parties.