E. Macron l’a dit, nous passerons à la 5G. Pourquoi ? Parce que c’est le sens de l’innovation. Nous DEVONS passer à la 5G. Car quelle autre alternative aurions-nous ? La lampe à huile et le modèle amish ? Soyons sérieux ! D’accord, soyons sérieux et demandons-nous s’il est sérieux (honnête ?) d’utiliser pareils artifices pour imposer une idée.
G. Roux de Bézieux est revenu à la charge : il faudrait travailler plus. Dans la semaine et dans la vie. Il avait déjà tenu cette position en avril, en plein cœur de la crise de la Covid-19. S’il est impossible de lui nier une constance, nous pouvons cependant douter de l’honnêteté de ses propos. Veut-il relancer le pays ? Non. Plus de profits ? Oui. Et la fin de la sécurité sociale aussi.
Pourquoi les libéraux prônent le libre-échange et signent des traités à-tout va ? Car ils croient en une théorie démontrée par D. Ricardo en 1817 qui énonce que le libre échange est toujours meilleur que l’isolationnisme, même dans le cas d’un pays très productif et d’un autre qui le serait moins
Le Covid-19 a mis le pays en pause. Outre l’économie, ce sont aussi les projets de lois qui ont été mis en pause. Particulièrement celle des retraites. Mais comme E. Macron ne veut pas changer de cap (son discours du 14 juin n’augure rien de bon), il convient de s’interroger sur l’injustice de ses idées et comment nous pourrions facilement le(s) corriger.
L’été approche. Avec lui, les envies d’ailleurs, de liberté, de voyage. Sauf que pour aller ailleurs, les pieds ne suffisent souvent pas ! Certains prendront l’avion. Parmi eux, il y a des "grands voyageurs" qui peuvent savourer le confort des lounge et des coupe-files grâce à leurs statuts premium. Parlons-en.
Dans l’émission C l’hebdo du 30 mai, au cours d’une diatribe dont la virulence n’a d’égale que les raccourcis spécieux et l’ignorance coupable, le philosophe R. Enthoven a assimilé la décroissance à la misère et posé un signe égal entre la décroissance subie et choisie. Ce discours mérite une réponse.
Lors de sa visite à l’hôpital de la pitié salpêtrière, E. Macron répétait : quand je fais des promesses je les tiens ! Il y a quasiment 3 ans jour pour jour, le candidat Macron avait fait une promesse : mettre de la proportionnelle dans les élections législatives. Alors que s’est-il passé ?
La dette. La dette due au Covid-19. Ce mot seul suffit à brider toute velléité de changement, d’amélioration. Pire, ce mot fait croire que l’on vivrait au-dessus de nos moyens et justifierait l’état calamiteux des services publics, comme l’hôpital. Pour les tenants de la rigueur seule l’austérité peut répondre à la dette : elle nous attend déjà après la crise. Et si nous refusions ?
Le ministre de l’éducation l’a dit : il ne faut pas que le coronavirus, par la fermeture des écoles, creuse les inégalités à l’école. Mais de quelles inégalités parle-t-il ? Dans quelle mesure l’école reproduit déjà les inégalités ? Y a-t-il une réelle volonté de réduire ces inégalités ?