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Le blog de Hebergement_Grenoble

À propos du blog
Qui sommes-nous ?
On est un petit collectif grenoblois qui passe régulièrement devant différents centres d’hébergement. On est un groupe militant : on n’est pas des travailleurs sociaux et on ne travaille1…
pour aucune structure ou pouvoir public. On est un collectif indépendant.
Qu’est-ce qu’on fait ?
- Venir devant les centres proches de Grenoble pour discuter avec les personnes hébergées et informer sur les droits, notamment quand ils ne sont pas respectés
- Rendre visible les conditions de vie dans les hébergements d’urgence pour que plus de gens soit au courant
- Lutter contre les expulsions, particulièrement à la fin de l’hiver
- Faire des rassemblements, des communiqués de presse
- Soutenir les mobilisations et les luttes des personnes hébergées et aider à construire un rapport de force si nécessaire.
Par contre on souhaite préciser qu’on n’a pas de budget ni de subvention, et donc on n’a malheureusement pas de solution de logement à proposer.
Pourquoi ?
Les droits des personnes hébergées en centre d’hébergement ne sont souvent pas respectés et les conditions de vie y sont souvent mauvaises.
On considère qu’un accueil de bonne qualité devrait être une évidence. Tout le monde doit pouvoir avoir un logement digne et choisi, manger, assurer son hygiène, se déplacer, s’habiller...et vivre dans de bonnes conditions.
Les inégalités sociales et l’exil forcé sont fabriqués par le capitalisme et le néo-colonialisme. On lutte pour changer cela et pour l’égalité !
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Grenoble : des familles toujours menacées d'expulsion - retour sur un an de lutte
Le 19 mars 2021, six familles hébergées dans un centre d'hébergement d'urgence situé Rue Général Mangin à Grenoble ont été priées par l'Entraide Pierre Valdo, l'association hébergeuse, de quitter les lieux dans les 3 jours. C'était sans compter sur la détermination des familles hébergées à faire valoir leurs droits à un hébergement adapté et à la continuité de l’hébergement. -
Voreppe en Isère : plus une prison qu'un centre d'hébergement
"Voreppe est comme une prison, il n’y a bien souvent que des vigiles et les rares travailleurs sociaux ont consigne de nous surveiller comme en prison" Voici des propos tenus par une personne hébergée dans le centre d'hébergement d'urgence de Voreppe, géré par l'association Ajhiralp. -
Isère : encore plus de personnes à la rue cet hiver
La première conséquence de la prétendue « fin de la gestion au thermomètre » est la suppression cette année des 500 places d’urgence hivernale qui étaient jusqu’à maintenant ouvertes pour proposer un hébergement le temps de la trêve hivernale. Notons que le nombre de places n’était déjà pas suffisant puisque 78% des demandes au SIAO 115 étaient refusées en 2019. -
Hébergement d'urgence en Isère : la catastrophe est toujours en cours
Au printemps dernier, Emmanuelle Wargon, ministre chargée au logement annonçait la fin «de la gestion au thermomètre» de l’hébergement d’urgence. Sur le papier, la nouvelle paraissait être un signe possible d’amélioration, mais à Grenoble et en Isère la catastrophe est toujours bien en cours ! -
Rapport d'enquête sur l'hébergement d'urgence à l'Entraide Pierre Valdo à Grenoble
C'est une lecture à la fois passionnante et accablante. L'Assemblée Générale du Travail Social en Lutte a récemment publié un rapport d'enquête sur les conditions d’accueil et d’accompagnement dans l’hébergement d’urgence hivernale mis en œuvre par l’association Entraide Pierre Valdo, sous la responsabilité de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale. -
Hébergement d'urgence à Grenoble : des associations attaquent le Préfet en justice
Face à l’inertie persistante de la préfecture et des structures hébergeuses, nos collectifs ont décidé de passer à la vitesse supérieure en saisissant le Tribunal administratif de Grenoble d’un référé mesures utiles afin que le respect du droit à la dignité des personnes hébergées soit imposé par la voie juridictionnelle. -
Grenoble : pas de nourriture mais un vigile à 6000 €/mois pour 4 familles
Centre d'hébergement d'urgence rue Mangin. Depuis un mois, l'Entraide Pierre Valdo a totalement déserté les lieux : plus de suivi social, ni distribution de nourriture. A la place, l'association préfère payer une société privée chargée d'assurer "la sécurité des lieux", ce qui lui coûte 6000 euros/mois... Autant d'argent perdu qui pourrait être utilisé au profit des personnes hébergées. -
Fermeture du dernier centre d'hébergement grenoblois aux conditions de vie correctes
L'hébergement d'urgence est officiellement totalement catastrophique sur Grenoble. Les familles réclament un logement adapté à leurs problèmes de santé, l'Entraide Pierre Valdo les menace d'appeler la police. -
Au cœur de l’hiver, un accueil toujours indigne en Isère
En Isère au coeur de l'hiver, les associations de soutien aux personnes vivant en centre d’hébergement constatent des conditions de vie imposées aux personnes hébergées déplorables, au niveau de l’accompagnement, de l’alimentation, des conditions d’hygiène, de l‘accès aux services publics.