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un psychanalyste dans la cité
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- suivie par 682 abonnés Contes de la folie ordinaire
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Articles d'éditions
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Édition Contes de la folie ordinaire
On ferme une clinique psychanalytique pour les pauvres
Le cloisonnement administratif plus l'indifférence à la souffrance des plus démunis auront comme conséquence la fermeture d'une clinique psychanalytique pour les pauvres. Or, le constat est sans appel : l'offre publique de prise en charge psychologique est insuffisante, comme en témoignent les listes d'attente interminables pour les consultations de psychothérapie dans les Centres médico-psycho -
Édition Contes de la folie ordinaire
Taisez-vous ! Réjouissons-nous ! : la Thérapie d’Etat et le Citoyen Scientifiquement Défini sont arrivés
Dans sa présentation à la presse du troisième plan autisme, Marie-Arlette Carlotti avertit : « Que les choses soient claires, n'auront les moyens pour agir que les établissements qui travailleront dans le sens où nous leur demanderons de travailler. » Voici pourquoi cet avertissement est grave. -
Édition Contes de la folie ordinaire
Hopper au Grand Palais: la lenteur de l’instant
L’exposition Edward Hopper au Grand Palais, jusqu’au 28 Janvier 2013, peut être l’occasion de nous débarrasser de certains jugements et poncifs associés à son œuvre. Et si ces apriori revenaient à lui refuser de mettre en avant un aspect de l’existence dont l’absence rend fou ? -
Édition Contes de la folie ordinaire
Frères et sœurs face aux troubles psychotiques
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Édition Contes de la folie ordinaire
La folie, la chercheuse de Varsovie et les «scientistes» d'Hollande
Je suis allé à Varsovie. J’y suis allé pour le travail, avec un groupe d’amis. Ça m’intéressait d’y aller. Je savais, évidemment, mais ça m’intéressait. Et, en plus, je n’étais pas seul, il y avait les amis. Je suis allé à Varsovie où j’ai eu peur tout le temps. -
Édition Contes de la folie ordinaire
Les enseignements de la folie (35) : Fin feuilleton «dangereux»
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Édition Contes de la folie ordinaire
LES ENSEIGNEMENTS DE LA FOLIE (34) : Un feuilleton «dangereux»
ATTENTION : communiqué important du collectif des 39. Consulter ici :http://blogs.mediapart.fr/edition/contes-de-la-folie-ordinaire/article/041211/psychiatries-quelle-hospitalite-pour-la-folPour le meeting du 17 mars 2012 à Montreuilles inscriptions sont ouvertes sur le site :http://www.collectifpsychiatrie.fr/phpPetitions/index.php?petition=9 Clinique de Dostoïevski : Crime et châtiment (19/20) Raskolnikov n’est plus seul Un sentiment depuis longtemps oublié vint détendre l’âme du jeune homme. Il n’y résista point : deux larmes jaillirent de ses yeux et se suspendirent à ses cils. – Ainsi tu ne m’abandonneras pas, Sonia ? fit-il avec une sorte d’espoir. – Non, non, jamais, nulle part s’écria-t-elle. Je te suivrai partout. (…) Et pourquoi, pourquoi ne t’ai-je pas connu plus tôt ? Pourquoi n’est-tu pas venu auparavant ? [C’est encore étonnant cette intuition - juste – que si elle l’avait connu avant le crime n’aurait peut-être pas eu lieu.] (…) Ensemble, ensemble répéta-t-elle avec exaltation en l’enlaçant encore. Je te suivrai au bagne. (…) Mais comment, comment un homme comme vous a-t-il pu se décider... (pages 196 et 197) -
Édition Contes de la folie ordinaire
LES ENSEIGNEMENTS DE LA FOLIE (33) : Un feuilleton «dangereux»
ATTENTION : communiqué important du collectif des 39. Consulter ici :http://blogs.mediapart.fr/edition/contes-de-la-folie-ordinaire/article/041211/psychiatries-quelle-hospitalite-pour-la-folPour le meeting du 17 mars 2012 à Montreuilles inscriptions sont ouvertes sur le site :http://www.collectifpsychiatrie.fr/phpPetitions/index.php?petition=9 Clinique de Dostoïevski : Crime et châtiment (18/20) la rencontre entre Raskolnikov et Sonia C’est seulement à la page 343 que Dostoïevski fait que Raskolnikov entrevoit Sonia. C’est pendant l’agonie de Marmeladov, juste avant qu’il ne meure – dans les bras de sa fille, d’ailleurs. Sonia porte l’accoutrement de son gagne pain, qui détone dans les circonstances. Malgré la frayeur que la situation lui cause, on peut remarquer qu’elle est« assez jolie, blonde avec des merveilleux yeux bleus. »(page 343). Elle a dix-huit ans, elle est petite et maigre. -
Édition Contes de la folie ordinaire
LES ENSEIGNEMENTS DE LA FOLIE (32) : Un feuilleton «dangereux»
ATTENTION : communiqué important du collectif des 39. Consulter ici :http://blogs.mediapart.fr/edition/contes-de-la-folie-ordinaire/article/041211/psychiatries-quelle-hospitalite-pour-la-folPour le meeting du 17 mars 2012 à Montreuilles inscriptions sont ouvertes sur le site :http://www.collectifpsychiatrie.fr/phpPetitions/index.php?petition=9 Clinique de Dostoïevski : Crime et châtiment (17/20) être une poussière Même Svidrigaïlov respecte et estime Sonia. La seule qui ne l’aime pas, qui la trouve bizarre, c’est la mère de Raskolnikov. Certainement comme dans une histoire que l’on raconte où une mère étonne son fils en découvrant la femme de qui il est amoureux. – Mais maman, demande le fils, comment as-tu deviné ? – Et la mère répond : Parce que je la déteste déjà. -
Édition Contes de la folie ordinaire
LES ENSEIGNEMENTS DE LA FOLIE (31) : Un feuilleton «dangereux»
ATTENTION : communiqué important du collectif des 39. Consulter ici :http://blogs.mediapart.fr/edition/contes-de-la-folie-ordinaire/article/041211/psychiatries-quelle-hospitalite-pour-la-fol Clinique de Dostoïevski : Crime et châtiment (16/20) un amour nommé Sonia Après avoir quitté Svidrigaïlov, Raskolnikov a « erré longtemps près de la Neva. (…) Je voulais en finir, mais je n’ai pu m’y décider » - dira-t-il à sœur. (page 345).C’est entre six et sept heures du soir qu’il se rend chez sa mère. Il a pris la décision de se rendre à la police et il vient lui dire adieu. La mère est en train de lire pour la troisième fois son article sur les hommes ordinaires et extraordinaires. Je mentionne cela parce que je pense que Dostoïevski donne ce renseignement pour nous rappeler le cadre de pensée où se déroule la réflexion de Raskolnikov. D’ailleurs, lors de la rencontre avec sa sœur, qui suit immédiatement celle avec sa mère, il dira :
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