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Qui peut placer correctement ce royaume africain sur une carte ? Les touristes, peut-être, qui trouvaient tellement exotique la danse des roseaux, où le roi venait choisir une nouvelle épouse parmi les danseuses vierges. Et voilà que les sujets de sa majesté Mswati III se révoltent et attirent l’attention de nos médias.
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Après 17 ans d’impunité, la justice vient de condamner Jacob Zuma à 15 mois de prison pour injure à la cour. Il doit se rendre à la police sous cinq jours, faute de quoi, c’est la police qui viendra le chercher pour l’emmener en prison. Un grand soulagement pour les honnêtes citoyens sud-africains.
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Kenneth Kaunda est mort comme il a vécu : modestement. Il n’a pas cherché à se faire soigner dans un luxueux hôpital étranger, il a été hospitalisé pour une pneumonie dans un hôpital militaire de Lusaka. Président de la Zambie indépendante pendant 27 ans, il avait accepté la défaite électorale en 1991, gardant intacte sa réputation de Père de la nation et de combattant de la liberté.
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Avant de quitter l’Afrique du Sud, le Président Macron a voulu rendre hommage à Nelson Mandela en rendant visite à la fondation qui porte son nom. Une exposition sur Dulcie September, représentante de l’ANC, assassinée à Paris de cinq balles dans la tête alors qu’elle ouvrait son bureau à Paris, l’attendait. Allons-nous enfin connaître la vérité ? La famille, les ami.e.s attendent depuis 33 ans.
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La justice peut-elle trancher la question politique et morale qui secoue l’ANC depuis la mise à l’écart de son secrétaire général, Ace Mashagule, accusé de corruption, fraude et blanchiment d’argent par la direction de son organisation ? L’engagement politique n’a-t-il pour seule raison d’être que l’ambition et la promotion personnelle ?
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De l’icône planétaire Nelson Mandela, des accusés du procès de Rivonia, de Ruth First, Dulcie September, Neil Agett, Steve Biko, Solomon Malanghu et tant d’autres morts pour une cause juste que reste-t-il de l’Anc après la suspension de son secrétaire général accusé de 74 chefs d’inculpation pour corruption, fraude et blanchiment d’argent ?
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Le témoignage du Président Cyril Ramaphosa devant la Commission Zondo marque un tournant décisif pour l’avenir de l’ANC. Reconnaître la responsabilité du parti au pouvoir est une chose positive mais le pays attend des réponses pour mettre fin à la corruption, redémarrer une économie exsangue , retrouver l’unité qui répondra aux besoins de la population qui attend toujours des jours meilleurs.
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L’incendie qui s’est déclaré au matin du dimanche 18 avril dans la ville du Cap a ravagé des hectares de végétation le long des pentes de la célèbre montagne de la Table, a mis en danger les quartiers les plus proches de la fournaise après avoir englouti dans les flammes des milliers de documents, archives, manuscrits. Une catastrophe culturelle sans précédent pour l’Afrique du Sud.
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Les promesses du gisement de gaz naturel au large du Mozambique ont fait rêver les dirigeants de ce pays pauvre. La croyance en la manne qui ruisselle sur tous, en enrichissant au passage les décideurs, vient de sombrer tragiquement sous les attaques des rebelles. La rêve a tourné au cauchemar.
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La représentante de l’Anc à Paris était assassinée à la porte de son bureau à Paris le 29 mars 1988; cinq balles tirées presque à bout portant ne lui laissaient aucune chance. Après une enquête bâclée en 4 ans, la justice française déclarait le dossier clos par un non lieu en juillet 1992. Cela ne pouvait satisfaire ni sa famille, ni ses ami.e.s, ni les militant.e.s anti apartheid.