Tout le monde se souvient parmi les plus anciens d'entre nous du "responsable"... "pas coupable" de Georgina Dufoix. C'est de déni de toute responsabilité qu'il est désormais question au "sommet" de l'état. D'aveu de responsabilité, il n'est et ne sera probablement pas question. Pendant que la France compte ses morts (évitables), le pouvoir regarde plus loin. Ni responsable, ni coupable.
Le confinement extrême de la population, les interdictions de déplacement dans les espaces naturels, la mise au travail forcée de nombreux salariés et depuis cette loi d'urgence, la dérogation au code du travail, application extrême là aussi de l'inversion de la hiérarchie des normes.
Compter, toujours compter. En cette période où l'exécutif crée les conditions d'un retrait de nombreux salariés de leurs lieux de travail, il est pourtant question de chômage technique avec perte de salaire ou d’arrêt de travail compensé par des indemnités journalières, là aussi, très probablement d’un montant inférieur au salaire habituellement perçu.
La prise de parole d'E. Macron à l'issue des travaux de la convention citoyenne consacrée au climat illustre bien la logique d'un pouvoir politique dont la seule ambition semble consister à démontrer sa capacité à subvertir la parole citoyenne invitée à s'exprimer depuis un an.
Propos d'un riverain inquiet de l'impuissance organisée des politiques à agir résolument sur l'organisation des transports de marchandise et de production d'énergie.
Modifier les règles de calcul de ce qui va constituer "in fine" les principaux revenus des "retraités" est une mesure biopolitique puisqu'il est ici question de modifier les choix individuels à partir d'une mesure d’âge.
C'est en lisant le livre de Christian LAVAL "Foucault, Bourdieu et la question néolibérale" que j'ai pu comprendre pourquoi il me semblait dès avant l'élection présidentielle, qu'entre Giscard et Macron il y avait bien un lien au-delà d'une même appartenance au corps des inspecteurs des finances.