Dès fois, j'ai l'impression d'être à la place d'un observateur extérieur qui n'aurait même pas besoin de se poser la question du pourquoi il occupe cette place un peu à son insu, une place qui finalement préserve du pire : le consentement au conformisme dicté par une parole publique qui inquiète le démocrate et désespère l'homme.
Au moment où nos médias semblent ne pas pouvoir se lasser de prédire une "deuxième vague".... je propose la lecture d'une partie de l'épilogue de l'ouvrage de Jean-Dominique MICHEL, Covid-19. Anatomie d’une crise
Je me suis dit que mon éclectisme pouvait trouver à s’exprimer dans un essai de commentaire distant de l’actualité, simple regard critique de citoyen...
Le télétravail est très tendance, l’épidémie n’y est pas pour rien. L'actualité cependant invite à la réflexion concernant l'évolution des conditions dans lesquelles peut être amené à prendre forme le travail salarié en dehors du cadre habituel d'une séparation de l'espace domestique et de l'espace professionnel.
Ou le pouvoir des soignants... Je n'est pas trouvé de définition française de ce terme alors qu'il est présent en langue anglaise. Mais j'ai découvert depuis le livre d'Ivan ILLICH, "némesis médicale" où il parle de "iatrogénèse sociale" et je me dis que mon titre n'est pas si déconnant que ça.
Abonné depuis avril 2008, j'ai assisté, citoyen lambda, à l'évolution de Médiapart, à la progression du nombre de ses abonnés et aux effets de cette amplification d'une surface médiatique devenue incontestable. Ce média devrait cependant veiller à retrouver une vraie ligne éditoriale pour continuer à bénéficier du soutien de ses abonnés de la première heure.
L’espace public tend à devenir un lieu d’observation et d’interaction clinique intéressant et un peu risqué pour le citoyen même armé de dispositions professionnelles au recul et à l’analyse.