Nous avons vu précédemment ce que le vocabulaire nous dit du capitalisme. Est-ce suffisant pour bien comprendre comment il fonctionne. Quels types rapports il établit avec chacun de nous mais aussi avec les groupes sociaux dans lesquels chacun de nous est de fait inséré. Observons d'abord que le capitalisme ne se vante pas d'être capitaliste. Il se vante d'être le champion de la liberté.
Le Capitalisme et la propriété.
Nous l’avons vu, parler du capitalisme, c’est parler de la capacité d’augmenter un capital qui a pour qualité essentielle d’être disponible. C’est à dire que personne d’autre que son propriétaire ne peut l’asservir à quoi que ce soit. Le capital effectivement est la chose d’un propriétaire. Ce propriétaire peut être une personne physique ou une personne morale.
Un "isme" peut en cacher un autre.
Les suffixes "isme nous viennent du grec par l'intermédiaire du latin. Un des premiers "truc-isme", apparemment, fût le christianisme au premier siècle après J.C., à une époque où le français n'existait pas encore.J'ai appris que Kristos est le mot grec qui correspond à messie. Désignait-on par christianisme la "personne" ou la doctrine qu'il portait?
1ère approche / A vrai dire je ne sais quel titre qui convient le mieux au développement qui va suivre. Plus mon expérience s’enrichit, se diversifie, et plus je me rends compte que les gens se laissent piégées par les mots. Ils les utilisent en présumant que tout le monde leur donne le même sens, alors que la réalité dont ils sont supposés rendre compte ne fait pas toujours consensus.
Dans un commentaire à "L’entre-guillemet" d'USUL et RÉMY LIECHTI intitulé "Peut-on être communiste et objectif", ClaudeEpstein terminait pas ces mots: "Ceci étant dit, les gens d'esprit et les communistes sont des espèces en voie de disparition. Je vous sais gré de relever le défi!"
Ces propos m'ont semblé par trop pessimistes. J'ai donc pensé pouvoir livrer ici ma propre analyse du mouvement du
Par Jean Le Duff
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Le texte qui suit tente de rassembler les quelques idées sur lesquelles se fonde une approche critique de la voie dans laquelle s’engage le mouvement qui se donne pour objectif de mettre l’État au service du peuple dans notre pays. Elles constitue le socle sur lequel se fondent mes réserves quant à la façon dont on parle du PCF.
Il est presque comique de constater que quatre décennies de pratiques politiques rythmées par l'alternance des gouvernements de droite et du PS n'en soient pas venues à bout. Raymond Barre disait déjà en 1977 que sa priorité était l'emploi.De fait, la question primordiale n'est pas technique mais politique. C'est cette prise de conscience fondamentale entraînant une mobilisation citoyenne qui rend