Nous vivons une époque étrange où nos acquis régressent. En droit au nom du terrorisme ; en économie familiale au nom de la crise ; en liberté de conscience au nom du religieux ; en éducation au nom du communautarisme ; en politique au nom des partis. La réponse de ces mêmes partis est la radicalité, qu'elle soit de droite, de gauche ou nationaliste. Cette radicalité est porteuse d'injustices.
En ces temps sombres de divsions. En ces temps incertains d'avenirs. En ces temps corrompus. Litanie effroyable de nos convictions qui glissent sur le toit de notre imbécilité manipulée. S'impose alors le citoyen en recherche de l'un et du tout, de l'individu et de l'ensemble, du soi et du lui.
Probité. A la question, "quelle est la première qualité qu'un responsable politique doit avoir ?", la réponse des gens que je croise est assez invariable, plaçant ce nom dans les trois premières réponses.
Et pour cause. Voici, un léger aperçu de la probité, mais aussi de la notion d'éthique républicaine, de vérité que nourissent bon nombre de nos responsables politiques.
Rêve général de grêve générale, débat sur les places publiques, agora somptueuse du peuple en action, mais agora du plaisir, celui de la persistance historique, de l'invective à soi d'être dans le sens d'une histoire insolite qui s'écrit pour chacun au singuier.
Un phare vient de s'éteindre. La France s'enlaidit chaque jour davantage, renie tout. Ses valeurs, son honneur, ses splendeurs, ses malheurs, sa jeunesse, sa vieillesse, son peuple. Ma France est laide. Mon Europe défigurée. Le monde saccagé. Citoyen, que t'est-il donc arrivé ?