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Avec sa proposition d'action politico syndicale de masse, Mélenchon se montre extrêmement hardi.
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La parité hommes-femmes est aujourd'hui, depuis bientôt vingt ans, passée dans les faits. Certains mouvements, comme le Parti de Gauche et aujourd'hui la France Insoumise, vont plus loin et exigent de chaque représentation qu'elle soit paritaire. Il n'est pas inutile de republier quelques réactions de grandes figures du féminisme opposées à "la parité" en 1999.
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On me dira qu’il est trop tôt pour tirer des conclusions. Je l’espère, c'est-à-dire que j’espère me tromper. Mais les déterminants politiques sont rigides. Les phrases prononcées à Marseille par Jean-Luc Mélenchon, et celles prononcées par Alexis Corbières sont de celles, je le crains, après lesquelles il est difficile de faire machine arrière.
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Jacques Lacan, encore lui, s’est amusé à identifier le réel et l’impossible. « Tout est Possible »[1] dans l’imaginaire. Quand il y a de l’impossible, c’est qu’on touche au réel, un réel étrange, qui traumatise. Qui est impossible à symboliser. On rencontre tout de suite des impossibilités dans les sciences humaines, dans un cas qui nous intéresse : la représentation.
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Certes, il faut en venir au fait et contribuer aux questions qui seront débattues lors d’une convention de la FI et 14 et 15 octobre prochains. Tirage au sort, élections, responsables, rotations, liberté de discussion, actions, etc.
Mais les principes politiques d’un mouvement passent avant les règles d’organisation. Il faut donc, si pressés que l’on puisse être, en dire quelques mots.
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Dans « Les derniers rois de Thulé » (collection Terres Humaines), le géographe Jean Malaurie, qui a passé des mois au sein d’un groupe d’Inuits, au nord ouest du Groenland, rapporte une discussion qui m’a frappée. Il s’agit d’une chasse à l’ours, opération dangereuse. Le groupe va se doter, à cette occasion, d’un chef, institution dont les Inuits font un usage seulement temporaire et limité.
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On voudrait qu'une organisation soit efficace et démocratique, verticale et horizontale. Unie, dans sa diversité. Y a-t-il des exemples de ceci dans la réalité ? On voudrait « faire de la politique autrement ». Soit ! Mais il y a des difficultés.
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Le mouvement "En Marche" s'est choisi un mode d'organisation caricatural, dans lequel les dirigeants sont, pour 75% d'entre eux, désignés par le Président et ses proches, tandis que le reste est "tiré au sort".
Les plus prudents d'entre nous évitent de se gausser trop fort : pour ce qui est de la FI, nous n'avons pas encore d'indication sur le cours que prendront les évènements...
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J'ai lu ces jours-ci ce livre, absolument remarquable et plein d'enseignements tant sur cette ville, où je suis né et où vivent plusieurs de mes enfants, que sur la politique et sur notre pays.
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Alexandre appelle au débat. Je ne peut prendre cet appel que positivement. Le débat entre militants n'est jamais mauvais. L'idéal, c'est de poser les points d'accords, sans lesquels un débat n'a pas de sens, et de centrer le débat sur les désaccords importants, en balayant les prétextes, les raccourcis et les erreurs de fait, éléments qui parasitent et empêchent le débat sincère et positif.