Un an après notre défaite, qui fut d'un autre point de vue un succès, notre mouvement la France Insoumise et notre leader Jean-Luc Mélenchon ressentent les effets d'une accumulation de maladresses. Il semble que Jean-Luc regarde aujourd'hui avec émotion ce qu'il a voué aux gémonies : la Gauche, et le Parti. Et voici le Congrès du Parti de Gauche ...
Macron dit-on, a été mal élu, en ce sens que bien des électeurs, n'étant pas enthousiasmés par son projet (la plupart n'y avaient rien compris), ont tout de même voté pour lui dès le premier tour, au motif qu'il fallait "le mettre en position de battre Marine Le Pen" !
C'est vrai ! Mais ...
Du fait du "baby boom" de la fin des années 40, il y a encore en 2018 une majorité de la population qui était née en mai 1968. Mais si l'on considère qu'il fallait avoir, disons, plus de treize ou quinze ans pour garder de ces semaines un souvenir consistant, cette population-là, n'est plus constituée que d'un tiers à peu près des français.
Écoeuré par trente ans de vie "démocratique" au Parti Socialiste, et par ce qu'il a vu et subi en matière de promesses, de ruses, de trahisons, Jean-Luc Mélenchon jette le bébé avec l'eau du bain. Il ne veut pas entendre parler de vie militante démocratique. Ce faisant, il condamne son mouvement. Mais des réactions se font jour.
Francis Parny a été membre du Comité exécutif du PCF jusqu’en 2016 et il a été l’un des premier communiste à faire le choix du soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. J’ai toujours apprécié ses articles de blog dans Médiapart, son courage politique et son engagement.
L'un de mes contacts sur ce site m'a adressé un mail perso dans lequel il présente différentes objections aux remarques critiques que je fais au cours que JLM imprime à notre mouvement, la France Insoumise.
Voici la fin de son message :