Quatre mois et demi après les élections nationales, ce scrutin local marque un recul du Mouvement pour le socialisme (MAS) dans les grandes villes, mais il confirme son emprise en zone rurale. L'opposition est fragmentée en dizaines de groupes.
L’épidémie de Covid-19 frappe durement la Bolivie. Le gouvernement de transition doit y faire face avec des services de santé vétustes et insuffisants. Le mouvement pour le socialisme (MAS) joue sur les peurs et les incertitudes engendrées par la pandémie pour déstabiliser le gouvernement.
Le gouvernement transitoire bolivien vient de décréter la mise à l’étude d’une autorisation d’emploi de semences génétiquement modifiées de soja, de canne à sucre, de coton, de maïs et de blé, tandis que les savanes et les forêts sont de nouveau la proie des flammes. Quel fil relie ces deux informations ?
En raison de l’état économique de la Bolivie et de son sous-équipement en infrastructures sanitaires, il est particulièrement difficile de mettre en place une stratégie efficace de lutte contre l’épidémie
L’origine et le parcours des candidats du ticket présidentiel désigné par Evo Morales pour représenter le Mouvement pour le socialisme (MAS) aux prochaines élections nationales boliviennes permet de montrer l’extrême porosité de la barrière raciale que ce courant cherche à pérenniser à des fins de mobilisation politique.
Troisième et dernier volet du commentaire consacré à la manière dont un éditorial du quotidien Le Monde a rendu compte de la passation de pouvoir en Bolivie le 12 novembre dernier.
Le texte qui suit est un brouillon écrit au début de l’année 2012. Il livre ma vision de cette époque de quelques-unes des embûches qui attendent le gouvernement bolivien actuel et celui qui prendra la suite après les élections de 2020. Il y aura d’autres obstacles tout aussi préoccupants, d’ordre économique notamment.