En ce jour de manifestation et de grève pour l'Éducation nationale, et alors que je viens d'entendre Jack Lang sur France Inter parler de "vandalisme" et de "sauvagerie" de l'État contre l'école, je ne peux m'empêcher de penser au sort qui est réservé par le président de Région socialiste Jean-Jack Queyranne et le recteur de l'académie de Grenoble au lycée Emmanuel Mounier de Grenoble.
Dans le dernier numéro des Nouvelles de Grenoble (n°145, sept.-oct.), trois tribunes libres traitent de la rentrée scolaire; parmi celles-ci, deux portent en totalité ou partiellement sur le lycée Mounier, dossier qui semble donc faire l'unanimité dans de nombreux courants de la majorité et de l'opposition municipale.
Monsieur le Maire, Pour la 1ère fois depuis plus de 9 mois de conflit (!), vous êtes venu au lycée Mounier vendredi dernier. Vous avez à cette occasion confirmé les informations sur la possibilité de l'ouverture d'une 4e classe de seconde à la rentrée prochaine.
Madame la Vice-Présidente,Nous venons d'apprendre que M. le Président de Région ne défendra pas auprès du Recteur d'Académie le dossier de l'ouverture d'une 4e classe de seconde à la rentrée au lycée Mounier de Grenoble.